Le « Pana » new-look, pas si facile

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Le Standard devra éliminer le Panathinaïkos s’il veut atteindre le dernier tour préliminaire de la C1. «C’est du 50-50», estime le T2, Ivan Vukomanovic.

Comme souvent lors de ces dernières saisons, la route européenne du Standard passera par la Grèce, cette année. Le tirage au sort du troisième tour préliminaire de Ligue des champions, qui avait lieu hier à Nyon, offre aux Rouches un affrontement avec le Panathinaïkos (aller à Sclessin, mercredi 30 juillet; retour à Athènes, mardi 5 août). Si le vice-champion de Belgique élimine le vice-champion grec, il disputera alors le «barrage», dernier tour avant la phase des groupes de la C1, contre un gros morceau qui pourrait être Arsenal, Naples, Porto, Bayer Leverkusen… Mais ça, c’est pour plus tard.

Anastasiou aux commandes

Dans l’immédiat, l’équipe de Guy Luzon doit gérer un adversaire grec qui, un peu comme elle, est en pleine préparation, d’autant que la Superleague ne reprendra que le 23 août. «Pour moi, c’est un tirage intéressant, ça sera du 50-50, estime Ivan Vukomanovic, l’entraîneur adjoint des Rouches, qui a visionné quelques matches du Panathinaïkos ces derniers temps. C’est une équipe avec une défense assez solide, à la grecque, et un très bon Suédois, en attaque, Marcus Berg, passé par Hambourg. C’est un bon mélange entre des jeunes et des joueurs plus expérimentés. Mais ils ont connu des départs cet été.» Pas tant que ça, en fait. Parmi les titulaires, seul le gardien, Stefanos Kapino, est passé à Mainz. Si le défenseur central croate, Schildenfeld (repris mais resté sur le banc durant le Mondial), devait rentrer au Dinamo Moscou, un accord a pu être trouvé pour qu’il reste. Quant au jeune médian défensif franco-algérien, Mehdi Abeid, loué par Newcastle, des discussions ont lieu pour qu’il soit à nouveau prêté.

En clair, au Pana, où on voulait éviter le Zenit et Lille, on n’est pas effrayé. «Le Standard est une équipe avec des qualités, mais aussi des failles, a estimé l’ancien Anderlechtois, Yannis Anastasiou, T1 depuis mai 2013. Nous avons vu plusieurs de leurs derniers matches et nous savons à quoi nous attendre: ils ont une équipe qui peut aller vite devant. Mais j’ai confiance.» Il faut dire qu’Anastasiou a apporté un vent de fraîcheur dans un club vingt fois champions de Grèce, mais qui sortait d’une saison 2012-13 noire, et sans qualification européenne pour la première fois en seize ans. Son «Pana» a remporté la Coupe la saison passée et, s’il n’a terminé «que» troisième de la phase régulière du championnat, à vingt points de l’Olympiakos, il a su arracher le deuxième billet pour la C1, grâce aux play-off, chose inimaginable en début de saison. Il faudra être particulièrement prudent à Sclessin car cette équipe excelle en contre-attaque, même si elle n’a pas l’expérience de l’Europe.

Si le Standard passe cet écueil, il aura l’assurance de disputer une phase de poules: celles de la Ligue des champions s’il réussit au tour suivant; celles de Ligue Europa s’il y échoue.

Source : lavenir.net

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