Avec une équipe « B », comme bingo

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Guy Luzon n’osait probablement pas rêver tel scénario, samedi, au stade des Éperons d’or. Résolu à contrecœur à sacrifier ce deuxième match, histoire de laisser ses cadres se reposer avant l’importantissime rendez-vous de mardi, au Panathinaikos, il avait fait tourner à 80%, comme annoncé.

Il sortait donc du onze de base Teixeira, Stam, Carcela, Marquet, De Camargo, Van Damme et Mujangi Bia. Après une première mi-temps miraculeusement conclue à 1-1, grâce à Kawashima et Ajdarevic (voir ci-dessous), le T1 israélien faisait monter Van Damme et Bia, et reculer Ciman, pour rendre du liant à ses Rouches. Un choix salutaire.

Vu les circonstances, un nul aurait déjà fait le bonheur des Liégeois, mais alors que Courtrai poussait pour faire basculer le match en sa faveur dans les dernières minutes, ce sont les Rouches qui émergeaient, grâce à un nouveau geste décisif de Kawashima (82e ) et un penalty transformé par Mujangi Bia (89e ). «C’était dur, a reconnu Luzon. On a quasiment terminé à huit tellement on était fatigué. Ces jeunes ont montré du caractère. Je suis fier de leur performance.»

Finalement, ce match aura été encore plus utile que prévu, pour le T1. Parce qu’il offre trois points forcément bienvenus; parce qu’il a permis à Luzon d’impliquer un peu plus certains remplaçants; et aussi parce qu’il a confirmé combien le noyau du Standard est trop court pour le moment. On pense notamment aux jeunes Yasar et Milosevic, qui ont vécu un vrai calvaire en première période et ne peuvent prétendre chatouiller les cadres de l’équipe.

Tony Watt, déjà décisif

Enfin, il a donné ses premières minutes de jeu en rouche à Tony Watt. «Il sera trop juste pour être titulaire mardi», a prévenu Luzon. Dommage, car sa montée au jeu a été prometteuse. C’est d’ailleurs lui qui a très intelligemment provoqué le penalty, ramenant (déjà) deux points à son nouveau club.

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