Bruno Venanzi: « J’espère être là pour 20 ans ! »

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Nouvel homme fort du Standard, Bruno Venanzi succède à Roland Duchâtelet et expose ses idées.

Comme nous l’évoquions le 14 mai, Bruno Venanzi est devenu ce mercredi le nouveau président du Standard, rachetant l’entièreté des parts de Roland Duchâtelet. Entretien vérité avec le nouveau boss liégeois…

Bruno Venanzi, depuis quand préparez-vous ce rachat ?

« C’était en discussion depuis novembre. Roland m’a permis de m’insérer dans la gestion du club. J’ai appris comment fonctionnait un club. On discutait depuis mon arrivée, mais ce n’est pas pour autant que j’avais des garanties. »

Aviez-vous un droit de préemption ?

« Non, il n’y avait rien de signé. On avait un accord tacite. Roland avait le droit de vendre à qui il le souhaitait sans me demander mon avis de manière formelle même s’il m’a toujours tenu au courant. »

À combien s’élève le montant du rachat ?

« Nous avons signé une clause de confidentialité. Je ne peux donc pas vous répondre. »

Vous aviez déclaré ne pas être en mesure de reprendre seul.

« C’était pour ne pas éveiller les soupçons et travailler sereinement. »

Vous pouvez donc réaliser cette opération seul, en une seule tranche de paiement.

« Parfaitement. Je rachète 100 % des parts. Pour ce qui est du financement, je ne communiquerai pas. Je suis propriétaire de toutes les parts que Roland détenait. Il n’y a personne derrière et je ne suis pas l’homme de paille d’un autre ! Je suis le seul investisseur. »

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