Ferrera: « La victoire, quelle que soit la manière »

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Le Standard va y aller avec ses muscles contre Charleroi.

« J’ai un plan, comme à chaque match. J’ai une équipe déjà fixée, comme à chaque match. Mais je ne dirai rien. »

Les propos de Yannick Ferrera ont tout de même laissé filtrer une grande tendance : à Charleroi, seule la gagne comptera.

Lorsqu’il coachait Saint-Trond et se déplaçait sur des terrains boueux ou mal taillés sur lesquels son équipe ne savait pas faire le jeu, il changeait sa philosophie pour transformer ses stars du futsal en « une bande de rugbyman ».

Ce principe est celui qu’il appliquera logiquement ce week-end face à Charleroi. « Vais-je bétonner ? Je ne l’ai pas fait contre Westerlo car nous devions gagner. Imaginez si je dis à mon groupe de ne pas sortir et qu’on encaisse en fin de match. On se fait massacrer. Ici, l’équipe en face sera nettement meilleure. Je ne dis pas pour autant qu’on va parquer le bus mais nous n’irons pas au Mambourg la fleur au fusil. C’est une certitude. »

Son plan, Yannick Ferrera l’a en tête depuis un moment. Défendre sera la priorité d’un Standard qui encaisse trop en début de match. « C’est peut-être lié au stress », dit Ferrera, histoire de détourner la conversation. Car la défense est le gros point faible de l’équipe à l’heure actuelle. Les boulons vont être resserrés derrière; on peut s’attendre à une défense basse et musclée. « On marque toujours mais il faut apprendre à garder le zéro », résumait-il, preuve qu’il est conscient d’où le bât blesse.

Charleroi aime jouer le contre. Felice Mazzù sait comment piéger les grandes équipe mais Ferrera va forcer son Standard à évoluer comme une véritable équipe de bas de tableau. Les Carolos auront le ballon et les Liégeois les attendront pour mieux repartir en contre, comme Ferrera le faisait si bien avec Saint-Trond.

Une méthode basée sur un bloc équipe solidaire qui, en cas de résultat positif, pourrait faire du bien au football mais surtout au moral des Rouches.

Le résultat, bien que Ferrera répète que ses joueurs y pensent peut-être trop, sera la seule chose qui compte. « La victoire sera belle. Que ce soit Charleroi ou non et quelle que soit la manière. »

Comme Courtrai l’a démontré, il faut chatouiller les Zèbres… au niveau des chevilles. Les hommes de Johan Walem les ont bousculés en allant au duel et en cassant un peu le jeu. Si le match était horrible à regarder, le score final (une victoire de Courtrai) parle de lui-même.

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