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En sauvant le club londonien de Charlton, José Riga a mené sa mission à bien. Il aimerait à présent prolonger son aventure en Angleterre dans le club d’un certain Roland Duchâtelet.

Séduit par ce qu’il a vécu pendant sept semaines à Charlton et fier d’avoir réalisé l’exploit d’assurer le maintien du club londonien, José Riga espère y poursuivre l’aventure. De retour en Belgique depuis une semaine, le Visétois évoque le défi qu’il est parvenu à relever, en qualité de premier coach belge d’un club anglais.

José Riga a apprécié. Tout apprécié. Les structures hyperprofessionnelles de Charlton, le niveau global de la Championship (la D2 anglaise), le prestige des équipes qui y évoluent (Leeds, Nottingham, Watford, Middlesbrough, QPR, Milwall, Birmingham, Blackburn, Ipswich…), l’ambiance dans les stades. « Avec des assistances comprises entre 20.000 et parfois plus de 30.000 spectateurs, même pour des matches en semaine », dit-il. « Cette compétition, où seules quatre équipes sur vingt-quatre n’ont pas connu la Premier League, génère un chiffre d’affaires de trois quarts de milliard d’euros. Un autre monde…  »

C’est dans ce décor que José Riga a vécu pendant sept semaines, du 13 mars au 3 mai, enchaînant sur cette courte période 16 matches de championnat pour sauver Charlton de la relégation. « En acceptant de relever ce défi, je n’ai pas pensé à moi, tant j’avais plus à perdre qu’à gagner », confie-t-il. « Si je l’ai fait, c’est parce que je suis un homme de challenge, mais aussi parce que j’estimais que j’étais redevable à Roland Duchâtelet de la saison que je n’avais pas honoré au Standard pour rejoindre l’Académie Aspire au Qatar. »

Riga avait pourtant débuté sa mission dans un contexte terriblement houleux, dans la foulée du limogeage de Chris Powell, son prédécesseur, considéré l’enfant de la maison. Charlton était alors relégable. « J’ai débarqué à Londres un lundi et coaché mon premier match deux jours plus tard, sans la moindre préparation et sans connaître mon staff, l’équipe, la compétition, le club et ses structures. Il ne pouvait y avoir situation plus difficile. Sur base de mon intuition et de mes connaissances, j’ai effectué mes choix et tout s’est enchaîné…  »

Si les anciens Rouches Reza et Ajdarevic ont beaucoup joué, Thuram et Koc n’ont pas eu voix au chapitre. « Ce n’est pas une question de qualités mais uniquement de contexte du moment. L’unique objectif qui m’avait été assigné, c’était de sauver Charlton, pas de faire plaisir. Une relégation aurait été terrible, sportivement mais aussi financièrement… »

Son équipe manquant d’un véritable buteur, José Riga a donc resserré les boulons en défense, privilégier les joueurs qui, comme Diego Poyet, affichaient de la personnalité. Et les résultats ont suivi. « Après mon troisième match, Charlton avait quitté la place de descendant et n’est plus retourné une seule fois dans la zone des relégables. On a signé aussi un record en prenant 11 points en inscrivant… trois buts seulement. C’était là la voie du salut… »

José Riga se souvient comme si c’était hier du premier message envoyé à ses joueurs. « Je leur avais dit qu’on n’avait pas la meilleure équipe, mais qu’on devait former le meilleur groupe en termes de collectif, d’implication. Qu’on devait être sans faille sur ce plan-là et que si c’était le cas, on pouvait rivaliser avec tout le monde, ce qu’on a fait, grâce aussi à mon adjoint, Karel Fraeye, et à un staff technique de grande valeur, car un tel résultat n’est jamais la propriété d’une seule personne…  »

Et bien fait. À un point tel qu’aujourd’hui, alors que sa mission est terminée, José Riga continue à penser à Charlton, un club qu’il a adopté et où il a été adopté. « Lorsque j’ai quitté Londres, joueurs, journalistes et supporters m’ont demandé s’ils allaient me revoir. Je n’ai pu donner la moindre réponse parce que si ma priorité est de prolonger l’aventure à Charlton, je ne suis pas le décideur  ».

C’est donc Roland Duchâtelet qui tranchera. « Moi, je suis preneur, à 100 %  », dit Riga. « J’ai apprécié le contexte, les stades, le respect vis-à-vis des managers, des arbitres. J’ai fait savoir au président que je m’étais senti très bien là-bas. Il le sait…  »

En attendant, le travail effectué par le technicien liégeois n’est pas passé inaperçu, pas plus que ses résultats. Deux clubs frappent aujourd’hui à sa porte : Fulham, qui vient de quitter la Premier League, et Queen’s Park Rangers, deux autres équipes basées à Londres. « J’ai entendu parler, effectivement, d’un intérêt de ces deux clubs », confirme José Riga. « Mais je le répète, et je l’ai dit à Roland Duchâtelet, je donne la priorité à Charlton…  »

Source : sudpresse

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