Ferrera : « Pour le moment, on n’est pas le Standard »

Publié le 5 octobre 2015 | Par webmaster

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Yannick Ferrera, vendredi, vous souligniez le bon travail effectué par vos joueurs en semaine, mais on n’a rien vu de cela ce dimanche.

Comment expliquer un tel décalage?

Par le manque de confiance et d’efficacité. On a eu une certaine possession de balle, mais on a fait de mauvais choix dans les trente derniers mètres. Une mauvaise passe, un contrôle ou un dribble raté, une perte de balle: au final, le score est logique. En première mi-temps, à part le tir d’Emond sur la latte, on n’a quasiment pas su créer le danger. Il y avait de la place pour les embêter sur les flancs, mais on n’a pas su exploiter nos qualités offensives. J’ai choisi d’aligner une défense à cinq avec trois axiaux, comme à Gand et en Coupe, mais on peut parler de système tant qu’on veut: si on ne réussit pas une passe… Un joueur de qualité a besoin de confiance pour réaliser de bonnes choses.

Pensez-vous que le problème de votre équipe est d’autant plus grand qu’elle ne s’attendait pas à devoir se battre contre la relégation?

Il faut regarder la réalité en face. On n’est pas en train de jouer pour les play-off 1, mais pour se sortir de là où on est. Pour le moment, on n’est pas le Standard, mais une équipe qui se bat pour quitter la zone de relégation. Qu’on commence par gagner un match et on verra ensuite. Dans quinze jours, contre Westerlo, ce sera un sommet pour la descente. J’ai parlé de cela pour la première fois aux joueurs après le match. Il faudra se battre à fond pour prendre les trois points… et être très content si on gagne.

Mais ces joueurs ne sont pas programmés pour ce type de lutte, si?

Et bien ils ont intérêt à se programmer rapidement. Ce dimanche, le deuxième but nous a fait mal mentalement. Il reste un quart d’heure quand Genk fait 2-0 et on voit bien que dans la tête des gars, c’est fini.