Le rachat du Standard, ce sera pour plus tard

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S’ils ont montré de l’envie – c’était le minimum – les Rouches ont affiché trop de lacunes. Dommage, ils pouvaient se racheter devant leur public…

Le Standard ne s’en sort pas, et il va encore vivre une semaine compliquée pour préparer le déplacement à Gand. Avec sept points en sept matches, et à deux unités de la dernière place, les Rouches ne sont pas encore sortis de la crise, loin de là. Le contexte du match n’était pas simple (absences de Teixeira, Scholz, Enoh et Legear; polémique de la semaine), mais à Sclessin la possibilité se présentait, pour les Rouches, de changer le cours des choses.

Au moins, l’état d’esprit n’est pas à remettre en cause, et heureusement – sans quoi cela deviendrait désespérant dès le début pour Yannick Ferrera. Mais si la volonté y était, la qualité du jeu proposé reste problématique. Une fois encore, le Standard a encaissé sur une phase arrêtée, la faute notamment à Van Damme, trop permissif face à Ingason, qui a pu servir Maric.

Il n’y eut pas que cette phase, car les Liégeois ont dû s’en remettre à Thuram, qui a sauvé plusieurs situations dangereuses, notamment en deuxième mi-temps. Est-il l’homme du match? Copa a aussi eu du boulot, mais le gardien français est bien placé pour recevoir le prix. Surtout, le nombre d’occasions concédées, au total, démontre qu’il reste du pain sur la planche.

S’il n’y avait que la défense à améliorer, Yannick Ferrera pourrait se concentrer sur un axe de travail. Mais le chantier est bien plus important… Au regard du nombre d’occasions manquées ou de possibilités mal finies, l’efficacité offensive doit être sérieusement revue.

Trop souvent, les Rouches se sont retrouvés en situation de finir une action, mais il leur a manqué le geste juste. Par manque de lucidité? Par peur de mal faire? Par manque de qualité? Il y a sans doute eu un peu de tout. Mais le temps presse, même si la direction liégeoise a voulu faire passer le message, en semaine, que Ferrera ne sera pas mis sous pression si la barre n’est pas redressée tout de suite. Ce n’est qu’un discours, évidemment.

Sur le terrain, Brüls et Yattara ont fait quelques mauvais choix, Knockaert a voulu forcer les choses et, finalement, Dossevi, pour sa première sous le maillot rouche, n’a pas été le moins remuant. Dans le milieu, l’impact et l’apport de Trebel et Julien de Sart n’ont pas été remarqués ni remarquables.

Bref, devant comme derrière, les chantiers sont importants.

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