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Le mot de « Gerouche »

Dieu qu’elle  nous a fait du bien, cette trêve due à la production de notre équipe Nationale, afin de panser les plaies grandes ouvertes laissées par nos deux dernières parutions, tant chez les joueurs qu’au sein des supporters.

Quel plaisir aussi d’avoir retrouvé une ambiance des grands jours dans notre stade, par les grâces de notre équipe Nationale, qui a eu le mérite de soigner le spectacle et d’empiler les goals sur notre pelouse.

Puisse leur passage servir nos intèrêts et montrer aux nôtres la voie à suivre, après avoir vaincu le signe indien qui collait depuis quelques temps à Sclessin comme la poisse à notre destin.

Que dire aussi de ce mercado estival, enfin terminé, finalité devant permettre ENFIN, à nos joueurs, de se concentrer exclusivement sur leur jeu, sur leur équipe, jusqu’en …. JANVIER.

Ceux qui estiment, à raison, que le championnat ne devrait débuter qu’une fois ce marché clôturé, devraient prendre le pouvoir à la fédération. Cette période « à cheval » et indécise fait du tort à tous. Regardez ce qui se passe à Anderlecht, à Gand, à Ostende. Sans doute les mêmes problèmes et tensions en interne minent le travail sur le terrain.

Mais croire pour autant que tous nos problèmes vont être résolus aussitôt, faut pas rêver non plus ! Mais bon, on peut toujours espérer une embellie, dans le jeu, dans les têtes, dans la motivation d’un groupe visiblement dépassé, une fois de plus, par la tournure défavorable des événements.

En plus, comme un fait exprès, la prochaine échéance verra nous produire face à l’ennemi juré, ou le frère ennemi c’est selon, les zèbres attendant certainement ce jour avec impatience, tant leur supériorité ou leur réussite actuelle est insolente et doit les pousser vers un état de grâce qu’ils voudront à coup sûr exploiter et prolonger dans la bergerie de Sclessin, l’enfer étant bien loin, sauf peut-être pour notre staf, nos joueurs, devenus subitement des moutons.

Néanmoins, l’occasion est rêvée de retourner la situation en notre faveur, d’entamer enfin une spirale positive, une fois la période des transferts derrière eux, tant il est vrai que les Krolos nous ont bien souvent aidé dans un passé récent à remettre le pied à l’étrier.

C’est à cela que nos  joueurs devront penser au moment de monter sur le terrain, à rien d’autre, et surtout pas aux invectives et coups de sifflets qui risquent de pleuvoir au lieu des traditionnels applaudissements et encouragements.

Une victoire et une prestation de haut vol face aux hommes de Mazzu aurait le don de tout effacer, l’espace de 90 minutes, mais le tout est de savoir comment sera le moral des troupes au coup d’envoi, car ces deux 4-0 bien tassés ont dû laissé des traces, à n’en pas douter.

Sa Pinto, qui doit aussi avoir une pression extrême sur les épaules, après seulement 5 rencontres de championnat, va devoir lui aussi afficher un visage positif et serein tout comme un état d’esprit conquérant, s’il ne veut pas que la panique s’empare de son effectif. Mais, en bon latin qu’il est, en sera-t-il capable ?

Toujours est t’il que, face à Charleroi, le stade ressemblera probablement plus à un volcan  qu’à une aire de jeu, surtout quand on connait les précédents entre les deux clubs, et la tension qui prévaut à chaque fois.

Pourtant, à l’inverse de  nous, ceux d’en face pourraient bien se surestimer, croire que plus rien ne peut leur arriver, que LEUR HEURE est enfin arrivée, danger que l’entraineur tentera de prévenir et d’endiguer, à n’en pas douter, en homme intelligent qu’il est.

Alors, de deux choses l’une, durant cette rencontre de tous les dangers : soit ça passe, soit ça casse, avec les conséquences que l’on ose même pas envisager, tant la fureur et l’amertume des supporters présents pourraient atteindre son paroxysme et entraîner des dérives chez quelques incontrôlables inévitables.

Toutefois, A CONTRARIO et en doux rêveur que je suis, les deux situations pourraient nous permettre de voir un stade conquis, soit par notre équipe (ce qui serait mieux tout de même), soit par le jeu de l’adversaire, qui mérite amplement d’être là où il est aujourd’hui, càd ….. à notre place !

Qu’il serait beau et sportif que tout le stade, dans le cas extrême évoqué, se lève comme un seul homme, non pas  pour siffler et conspuer nos joueurs, mais pour féliciter l’adversaire, même Krolo. Je dirais mieux : surtout les Krolos.

Cette noble attitude, si elle survenait, ne serait d’ailleurs pas sans me rappeler celle qui avait prévalu à la 1ére qualification des Carolos pour les po1, par les grâces du Standard et de ses supporters cette fois-là, ayant poussé  jusqu’au bout afin de venir à bout de Genk et ainsi propulser leur pire ennemi au paradis, alors que rien ne nous y obligeait, notre qualification étant acquise bien avant la rencontre.

Cette fois-là, tout le public, comme un seul homme aussi, s’était levé et avait applaudi à tout rompre la nouvelle, content de jouer un bien mauvais tour aux limbourgeois au profit de Charleroi.

Si ce scénario venait à se reproduire, les supporters du Standard, et le Standard avec eux, à coup sûr, en sortiraient grandis et seraient montrés en exemple dans tous les quotidiens, les journaux télévisés, plutôt que d’assister au triste spectacle de l’an dernier, où certains chez nous s’étaient montrés indignes de porter haut et fort les couleurs de leur club de cœur, selon leurs dires.

Je terminerai enfin sur une note positive, en égard de notre dernier résultat à Bruges.

A savoir que, parfois, il ne faut pas grand-chose pour qu’un match bascule dans un sens plutôt que dans l’autre, que rien n’est jamais tout à fait noir ni davantage complètement blanc.

A l’image de cette dernière rencontre bien mal entamée par les nôtres, suite à un ballon remis incidemment dans les pieds de l’adversaire en début de match, et cette déviation tout aussi malheureuse début de seconde.

Que ce serait-t-il passé si ces phases malheureuses pour les uns, chanceuses pour les autres, s’étaient terminées autrement, si les occasions du Standard, tout au contraire, auraient fini leur course au fond, à l’image de ce ballon de Dossevi venant boxer le cadre d’en face, cette tête de Bokadi non cadrée, ce ballon relaché par Horvath et non exploité ou sauvé in-extremis ?

Qu’aurions nous fait si Orlando Sa aurait joué à la place de Benito Raman, ou, mieux encore, s’il avait pu être appuyé par un bon Belfodil ? Très sincérement, je pense que le résultat aurait été tout autre et que nous ne parlerions pas de crise au Standard.

La vérité d’un jour est parfois bien éloignée de celle du lendemain, c’est certain. Il suffit juste d’y croire, de se dire que la chance peut et finira par tourner, surtout en football, ou même le déroulement d’un match peut tout aussi bien basculer en cours de jeu, le tout nécessitant avant tout confiance en soi, aux équipiers et ….. aux supporters que nous sommes, qui devons supporter nos couleurs contre vents et marées, même et surtout dans l’adversité.

C’est à ce prix-là que, seulement, nous pourrons inverser la tendance actuelle et déjouer les pronostics qui ne nous sont certainement pas favorables actuellement, au terme des noinante minutes.

Gérouche

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4 thoughts on “Le mot de « Gerouche »

  1. Tu en demandes beaucoup là Gerouche, applaudir les « bayatis » :).
    Je comprends l’intention d’eviter les excès et débordements, ce serait déjà un bon résultat.
    Mais je refuse d’appeler supporters encore moins de « chez nous » les casseurs de sinistre memoire qui ont (fait) arrêter le match ainsi que les vandales qui ont saccagé le temple et investi la T1 du temps de Duchatelet.

  2. Je crois aussi que ç à passera ou ça cassera……et je crains que ça ne casse….brutalement.
    Pourtant, j’ai la conviction que c’est l’instant de montrer enfin que Sclessin est toujours le temple du sang et des larmes pour…….l’adversaire.
    A Bruges, il nous a manqué un minimum de détermination et de gnac. Deux ingrédients essentiels pour espérer gagner un match…..

  3. J’aimerais aussi que nous soyons aussi fairplay que fervents, mais c’est idéaliste cela n’arrive qu’en Angleterre. Quant au mercato, toujours ce meneur qui manque et un defenseur central. Je crois quand meme en une victoire, aux armes!

  4. La victoire est possible, certes, même face à Charleroi en super forme, les plus belles séries étant faites pour être interrompues ! Mais en l’absence de SA, je me demande tout de même qui va marquer ! Certes, Edmilson, Mpoku, Carlinhos, et même Emond, sont capables d’un mettre un ou deux au fond. Mais, pour le peu que je me rappelle, si nous avions réussi à prendre l’ascendant sur les krolos en novembre dernier, c’était surtout grâce à Trebel, et plus encore grâce à Sa et Belfodil. Et ces trois là ne sont plus sur la pelouse ……. Et je ne parle même pas de notre défense, qui doute plus que jamais. Bref, ce sera dur, très dur ! Et effectivement, il serait bon de calmer les esprits avant une explosion qui ferait très mal, à tous les niveaux. Présence d’enfants à éviter dans le stade, en tous cas.

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