Venanzi : «Je ne fais pas cela pour gagner de l’argent»

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«Je ne fais pas cela pour gagner de l’argent. Si on atteint l’équilibre, ce serait déjà très bien», proclame Bruno Venanzi, le nouveau propriétaire du Standard de Liège, égratignant au passage la gestion de son prédécesseur, Roland Duchatelet.

«Il a eu une gestion qui était sa gestion», estime Bruno Venanzi, sans trop se mouiller quand on lui demande si Roland Duchatelet a «vidé les caisses du Standard?». Mais surtout: «Il avait des objectifs qui étaient de ramener des titres qu’i n’a pas obtenus», dit-il a propos de celui à qui il vient de racheter le club liégeois. Et cette absence de résultats ne pouvait que frustrer le fervent supporter du Standard qu’est l’homme d’affaires, fondateur de Lampiris, interrogé ce matin sur les antennes de la Première.

Un titre tous les deux ans

«Je souhaite que le Standard obtienne un titre tous les deux ans au moins. Il y a suffisamment de potentiel et de qualité dans le noyau et chez les jeunes, même si on doit se renforcer au niveau des attaquants», estime le nouveau patron, qui dit avoir investi par pure passion et à long terme. «Je souhaite être là pour 20 ans si tout se passe bien.» Venanzi explique aussi son «business model différent». Dans «3 ou 5 ans», il espère pouvoir ouvrir le capital du club aux supporters et les sponsors. «Le rendre participatif, c’est très important». Sous quelle forme? Il n’en dit pas plus pour l’instant.

 

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