Duchâtelet: ses «350 semaines à vivre», l’énigme des 20 millions de dividendes

Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège

Roland Duchâtelet s’est montré fidèle à sa réputation de personnage énigmatique au moment d’annonce la vente du Standard de Liège à Bruno Venanzi.

Le désormais ex-patron du Standard s’est montré quelque peu déconcertant ce mercredi matin au moment d’annoncer qu’il cédait le club. L’homme d’affaires de 68 ans a ainsi d’abord expliqué… qu’il allait bientôt mourir. Non pas qu’il soit malade. Plutôt un calcul mathématique: «J’ai pris l’habitude de décompter la durée de ma vie. Une personne vit en moyenne jusqu’à 75 ans. C’est mon objectif. Il me reste donc 350 semaines à vivre en bonne santé.»

Il n’a pas caché que ce sont ses relations difficiles avec les supporters qui l’ont conduit à vendre le club. «Mon bonheur personnel joue un rôle prépondérant. Or, ici, au Standard, ce n’était pas ça. De nombreux supporters n’ont pas reconnu le leader que j’étais. J’ai donc trouvé une solution, et Bruno est une super solution. Il saura diriger ce club que j’aime.».

«La montée de Saint-Trond n’a pas joué dans ma décision. Je n’ai pas un pied dans ce club», a-t-il précisé au sujet de son ancien club qui remonte en D1. «Je reste dans le foot. Mais pas dans le foot belge», souligne celui qui est propriétaire des clubs de Iena (D4 allemande), Charlton (D2 anglaise) et Alcorcon (D2 espagnole).

En 2013, il avait retiré des caisses du club 20 millions de dividendes. «Le retrait de cette somme est destiné à favoriser notre situation fiscale. Mais ce n’est en aucun cas une fuite de capitaux», jutifiait-il à l’époque. Il avait évoqué son intention de les réinjecter dans le club. Interrogé à ce sujet, il s’est montré particulièrement évasif: «Le Standard a généré des bénéfices durant des années. La façon dont on gère le club dépend de la puissance des actionnaires. Il y avait un excédent. Je n’ai pas d’autres commentaires à ce sujet.» On n’en saura pas plus.

Et de conclure, sur son aventure à Sclessin: «Il y a des points positifs. J’ai beaucoup appris, à bien connaître le microcosme footballistique et médiatique en Belgique. J’essaie de retirer le positif et d’oublier le négatif.»

Commentaires

Commentaires