La sauce Muslin n’a pas encore pris

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Le coach du Standard avait prévenu que son équipe ne serait pas prête après cinq semaines. Il avait raison…

Le Standard avait une revanche à prendre à Courtrai. C’est en s’inclinant au stade des Éperons d’Or que les hommes de José Riga avaient perdu pied dans la course au Top 3 lors des playoffs 1 la saison passée.

Avec un nouveau coach et… l’attaquant vedette du KVK (Santini), les Rouches espéraient mettre les points sur les i d’entrée de jeu. D’autant que Courtrai, lui aussi, avait subi d’importants changements : un nouveau coach, en la personne de Johan Walem, avec un nouveau système et de nouveaux visages notamment en attaque puisque, outre le départ de leur meilleur buteur, Courtrai s’alignait aussi sans son meilleur passeur de la défunte saison (Chevalier, en partance pour la Turquie, était présent en tribune).

Malgré cette nouvelle donne, le Standard a encore une fois subi la loi des Flandriens. La faute à Walem et à ses joueurs, la faute aux Rouches également.

Le choix de Kasmi : c’était la surprise au coup d’envoi. L’ex-Lierrois, très discret comme ailier droit contre Mönchengladbach, débutait cette fois dans le triangle de l’entrejeu, comme pointe offensive aux côtés de Trebel. Julien De Sart se retrouvait sur le banc. « Julien était très fatigué ces derniers jours. Il dormait mal, il souffrait de la chaleur. Vu que je m’attendais à ce que Courtrai propose un combat physique, je voulais accélérer notre jeu, avec des combinaisons en une touche pour éviter les duels. Mais cela a manqué de mouvement et on n’a pas su développer notre jeu. » Kasmi, lui, n’a pas saisi sa chance.

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