Faty: « Je prends de la bouteille derrière »

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Faty a sauvé les siens, ce dimanche, après avoir dépanné en défense centrale.

Considéré comme excédentaire par la direction durant la préparation, Faty a remis l’ouvrage sur le métier. Cela a payé puisque la délivrance est venue d’un coup de tête rageur du défenseur central ad intérim.

« Je savais qu’avec Antho , Adrien ou Julien, on avait des bons donneurs de phases arrêtées. Quand ça bloque devant, nous, les grands gabarits, on doit savoir faire sauter le verrou. Il faut le faire davantage cette saison. À qui je pense à ce moment-là ? À ma femme. Elle me dit souvent que je ne pense pas à aller quand je marque (rires) . Mais c’était surtout un gros soulagement d’avoir pu aider l’équipe à débloquer le marquoir. »

Avec les blessures rapides d’Arslanagic, de Teixeira et de Scholz, Ricardo Faty a été appelé par Muslin tel le pompier de service pour colmater les brèches derrière. « Je commence à prendre de la bouteille derrière et à trouver des repères. On verra la semaine prochaine car je pense que tous les blessés reviendront. On va se battre et de toute façon, le marché des transferts est encore ouvert. »

Très lucide sur ses prestations et sa situation personnelle, Ricardo Faty ne se lamentera jamais sur son sort, préférant le travail au quotidien plutôt que les déclarations tapageuses.

« On avance jour après jour et on voit ce qui se passe. Personnellement, je ne me prends pas la tête. Je suis dans un grand club. Si ça doit bouger, ça bougera mais là, je me concentre sur les prochains matches. »

Lorsqu’on lui demande s’il serait déçu de quitter Sclessin, Faty répond sans détour. « Évidemment. N’importe qui serait triste de quitter le Standard. Quand on entend des anciens parler du club, c’est toujours avec nostalgie. Je me sens bien ici ! »

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