Sclessin, le cauchemar wallon

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Avec 72 % de victoires lors des dix dernières saisons, le Standard est bien le roi de la région.

Depuis le début du millénaire, le Standard est le meilleur représentant wallon à l’échelle nationale. Deux sacres nationaux et un parcours en Ligue des Champions, agrémentés par l’approvisionnement régulier de l’équipe nationale, ont permis à l’entité de prendre le dessus sur Charleroi, Mouscron, Mons, Eupen ou encore Tubize.

Si, à l’heure actuelle, cette hiérarchie est quelque peu remise en question suite à la sixième place occupée par la phalange carolorégienne, avec cinq points d’avance sur les Rouches, il suffit de jeter un œil dans le rétroviseur pour constater la grande difficulté qu’ont les rivaux régionaux à venir prendre les trois points à Sclessin.

18 victoires lors des 25 derniers matches

Depuis la saison 2005-2006, le Standard a accueilli vingt-cinq rencontres wallonnes. Souvent spectaculaires, ces matches lui ont régulièrement permis de prendre les trois points. Lors de la défunte campagne, les Liégeois avaient, ainsi, remporté leurs trois duels, que ce soit face à Charleroi (3-0 en phase classique; 2-0 durant les playoffs) et Mouscron-Péruwelz (3-0).

Pour retrouver la trace d’un revers, il faut remonter au 10 février 2013 et la visite de Mons, qui était parvenu à s’imposer grâce à un but de Shlomi Arbeitman consécutif à une erreur de Laurent Ciman. C’est l’un des quatre revers concédés lors de ces dix dernières années. Charleroi est le recordman en la matière avec deux victoires au compteur : en 2008-2009 via un but dans les dernières minutes de Habib Habibou (1-2) et en 2006-2007, sur le même score, grâce à une réalisation décisive de Cyril Théréau.

Au total, les Rouches ont aligné dix-huit succès, pour trois nuls et quatre petits revers. Ils n’ont donc laissé filer que dix-huit points et ont glané septante-six pour cent des unités mises en jeu. A ce niveau, on peut bien parler de domination.

Le Standard empile deux buts par match

Si le Standard actuel semble avoir du mal à concrétiser ses occasions, il sait souvent se montrer efficace lors de la visite d’un voisin du sud du pays. Lors des vingt-cinq derniers duels, les Principautaires ont inscrit cinquante-deux buts, soit une moyenne de deux par rencontre, et n’en ont encaissé que vingt, soit moins d’un par match.

À ce petit jeu, c’est bien Charleroi qui semble être la victime préférée des attaquants liégeois avec onze buts inscrits lors de deux rendez-vous (6-1 en 2012-2013, 5-1 en 2007-2008). Seul Mons est parvenu à préserver ses filets inviolés lors de son voyage à Sclessin (0-1 en 2012-2013) mais c’est Eupen qui a le plus impressionné avec un large succès (1-3) il y a cinq ans.

Mouscron attend une victoire depuis 13 ans !

Ce dimanche, le RMP tentera de se rassurer après deux défaites consécutives mais cherchera, surtout, à démontrer son aisance à l’extérieur. Ce ne sera pas une sinécure tant les Hurlus éprouvent les pires difficultés à briller en bord de Meuse. L’ancienne version du RMP n’a jamais été humiliée, avec souvent des défaites par un but d’écart, sans pour autant parvenir à ramener les trois points à la maison. Pour cela, il faut remonter à la première journée de la campagne 2002-2003. Robert Waseige avait entamé son (court) mandat par un lourd revers (0-3) devant ses supporters suite à un doublé de Claude Bakadal et un but de Tonci Martic, inscrits lors des vingt dernières minutes de jeu.

Cet après-midi, Mouscron-Péruwelz tentera donc de mettre fin à une série qui court depuis treize ans, quatre mois et dix-huit jours. Histoire de venger tous les autres clubs wallons…

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