Bodart: « Le courant est bien passé avec Venanzi »

Publié le 6 octobre 2015 | Par webmaster

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Gilbert Bodart a rencontré Bruno Venanzi : « Il a dit qu’il avait des idées de fonction à me proposer. Je rêve de revenir au Standard ».

Gilbert Bodart va-t-il revenir au Standard ? À croire le principal intéressé, c’est dans l’air. Il l’a d’abord écrit sur son compte Facebook (plus d’infos ici) avant de nous le confirmer lundi.

« On m’a vu rentrer dans les bureaux du Standard. On m’a vu en sortir une bonne heure plus tard… Les supporters font vite la déduction. J’aurais préféré que cela reste secret, mais c’est impossible. L’info s’est propagée et donc, plutôt que de laisser raconter des rumeurs ou des bêtises, j’ai voulu faire la lumière sur cette histoire », explique Gilbert Bodart.

Que s’est-il passé concrètement ?

« J’ai rencontré Bruno Venanzi la semaine passée. On a discuté pendant une heure. Il m’a dit que cela faisait longtemps qu’il pensait à me faire revenir, qu’il avait deux, trois idées de fonction à me proposer. »

Quelles fonctions ?

« Je ne sais pas moi-même, on n’en a pas parlé. Et je ne veux mettre aucune pression ou exiger quoi que ce soit. Je ne suis pas là pour dire : ‘Je veux ceci’, ‘Je veux cela’ … Revenir au Standard, dans ma maison d’où j’ai été jeté, c’est ma priorité n°1. Mais je ne veux prendre la place de personne : quelle que soit la fonction, je me donnerai à 200 %. Le Standard, c’est le club de mon cœur. J’y ai joué pendant 20 ans (NdlR : dont cinq chez les jeunes) , personne n’égalera jamais mon record de matches (NdlR : 470 avec les pros) … Finir ma vie dans ce club, c’est mon rêve. »

Le contact est-il bien passé avec Bruno Venanzi ?

« Oui. Le courant est très bien passé. Forcément puisqu’on est tous les deux des vrais Rouches . J’ai senti un homme déterminé à sauver le club. C’est pour cela que j’ai fait un appel au calme envers les supporters, avec qui j’ai gardé un excellent contact même si personne ne fait l’unanimité. Je défendrai le président contre vents et marées car il aime le Standard, comme moi. Je peux lui apporter mon expérience. »

Mais il a déjà beaucoup de conseillers.

« Je le répète, je ne veux prendre la place de personne. Et rien n’est fait. Ce ne serait pas la première fois qu’on parle avec quelqu’un et que cela n’aboutit pas. Mais j’ai un bon sentiment. Il m’a demandé deux semaines de réflexion, pour voir quel poste me proposer. On doit se revoir fin de semaine et j’espère qu’on trouvera un accord la semaine prochaine. De mon côté, ce ne sera pas difficile : c’est oui à 100 %. »