Standard-Westerlo: 90 minutes pour éviter la lanterne rouge !

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Généralement, un Standard-Westerlo s’apparente à un duel entre David et Goliath. Mais aujourd’hui, bien malin est celui qui saura dire qui est qui.

Dix titres de champion et cinq Coupes de Belgique. Voici ce qui, au palmarès, sépare Westerlo du Standard. Mais avant leur confrontation directe ce samedi à Sclessin, c’est une petite unité qui sépare les protagonistes de ce que beaucoup qualifient dematch de la peur .

Cette rencontre entre le 15e et le 16e n’est en rien décisive, évidemment. Mais elle revêt une dimension psychologique à ne pas négliger. Le perdant de cet affrontement se retrouvera bon dernier. À Sclessin, on n’imagine pas un instant un énième faux pas des hommes de Yannick Ferrera face à ceux de Harm van Veldhoven.

Malgré leur proximité au classement, tout oppose Liégeois et Campinois. En terme d’ambitions déjà, c’est le jour et la nuit ! En juin dernier, après le rachat du club, Bruno Venanzi évoquait un titre tous les deux ans pour son Standard. Du côté de Westerlo, Herman Wijnants n’aspire qu’à une chose plus d’un an après le retour au sein de l’élite : y rester et y prospérer !

La pression est également un point qui différencie les deux formations. Au Standard, elle est perpétuelle et augmente de façon exponentielle en cas de mauvais résultat au point d’atteindre son paroxysme avant la rencontre de ce samedi soir.

À Westerlo , c’est la sérénité qui prime. Après avoir connu la descente il y a trois ans, le club a travaillé dur durant deux saisons pour revenir au premier plan. Aujourd’hui, malgré la lanterne rouge occupée, la pression n’est en rien comparable à celle qui règne actuellement à Sclessin où on attend, chaque année, des résultats dignes du standing du club.

Financièrement, même si le Standard a connu quelques difficultés récemment, les deux formations ne luttent pas dans la même catégorie.

Enfin, le matériel joueur n’est pas le même pour Harm van Veldhoven et pour Yannick Ferrera.

Mais malgré toutes ces différences, le Standard et Westerlo rencontrent exactement les mêmes problèmes sur le terrain avec une défense trop perméable et une attaque en manque de réalisme. Samedi, ils auront 90 minutes pour laisser à l’autre le bonnet d’âne de la Pro League.

 

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