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Le mot de « Gerouche » : L’ARBITRAGE DANS AUTRE AGE

Chers supporters,

Il est des métiers moins aisé à exercer que d’autres, c’est une évidence qui ne date pas d’aujourd’hui, mais constatée de tous temps.

Autrement dit, être arbitre dans un monde aussi corrompu que celui du football, aussi soumis à la critique plus encore, aussi médiatisé, ne doit pas être une sinécure et nécessite  à tout le moins un esprit d’aventure.

Toutefois, toute personne qui fait passer son intégrité avant tout, qui plus est dotée d’un certain esprit d’autocritique, doit pouvoir s’en sortir à son avantage. Or, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on ne peut attribuer ces qualités à monsieur Boucaut, dont la dernière prestation en date au Standard face à Bruges ne m’était pas apparue initialement comme mauvaise, malgré deux grosses erreurs d’appréciation n’ayant au final eu que peu d’impact sur le résultat, les buts inscrits par chacune des parties s’annulant, en quelque sorte.

Toutefois, et comme beaucoup l’ont dit et écrit depuis lors, la mauvaise foi de cet arbitre, argumentant ses décisions de façon honteuse, sans reconnaitre la moindre responsabilité ni erreur de sa part, mais, tout au contraire, se lançant presque des fleurs dans un plaidoyer digne des meilleures cours, nous laisse sans voix.

Car tous, même à la tribune, ont pu constater, et cela pour la seconde fois en autant de visite des blauw en zwart dans nos installations, les dérapages d’un certain Vörmer, récemment plébiscité soulier d’or de notre compétition, qui aurait dû être à chaque fois puni et plus encore poursuivi pour ces mauvais gestes, avec cette fois un pénalty refusé de surcroit en notre faveur, oubli qui pourrait avoir de très lourdes conséquences ! Le récent soulier d’or, fort de son nouvel aura, semble désormais pouvoir tout se permettre, surtout contre nous, sans que le moindre bristol ne soit brandi sous son nez !

Je pousserai toutefois mes griefs plus en avant encore, en prétendant qu’il ne s’agissait pas d’un pénalty oublié, mais bien de deux, dimanche dernier, au vu des images revisitées. Ces messieurs du plateau télé ont beau dire que la première phase litigieuse sur Emond ne valait pas un pénalty, je me demande encore comment ils en sont arrivés à cette conclusion, notre attaquant ayant été complètement et clairement ceinturé et déstabilisé lors de son élévation vers le ballon qu’il rata, bien entendu, sans que ça ne génère la moindre réaction de l’arbitre.

Alors, quand certains écrivent qu’on a besoin du Standard en PO1, mais que tout se ligue contre nous pour nous empêcher d’arriver à nos fins, il y a de quoi pester contre le corps arbitral, même si ces messieurs aussi ont droit à l’erreur ….

Je m’en voudrais toutefois de ne pas aussi incriminer les instances fédérales, et peut être davantage encore la FIFA, incapable de revoir sa position, ses règlements  indigestes et  trop souvent sujet à interprétation, rendant donc les décisions arbitrales complexes, elles aussi.

Il serait en effet grand temps en haut lieu de légiférer et d’adapter, voir assouplir certaines règles de jeu, comme celles du hors- jeu précisément !

Cette règle a de tous temps fait couler beaucoup d’encre, entrainant des annulations de buts, ou tout au contraire en validant d’autres quand ils n’étaient pas valables, et il serait nécessaire qu’on clarifie celle-ci, en la simplifiant surtout.

Car, en la matière, les arbitres ont largement droit aux excuses, ou à tout le moins à des circonstances atténuantes, tant il est difficile parfois de prendre position.

J’en veux  pour preuve ces retours de hors-jeu, qu’on devrait supprimer, ces joueurs oubliés car ne participant pas à l’action, pour ne laisser place qu’aux hors-jeux réels, à savoir la position du joueur receveur au moment de la passe, déjà pas facile à interpréter car se jouant parfois sur quelques ridicules centimètres ! Tout au contraire, il faudrait considérer, afin d’éviter toute erreur de jugement, que la position de hors-jeu n’est signalée que lorsqu’un espace réel est constaté entre l’attaquant et le défenseur, ce qui serait bien plus évident à déterminer.

Bref, si on s’accommodait déjà des deux premiers points, à savoir le retour et l’absence de participation,  on pourrait dire que notre but, dimanche dernier, aurait pu être considéré comme valable, les joueurs à la traîne ne participant aucunement à l’action et encore moins à notre récupération dans le milieu de terrain par notre seul mérite ou l’erreur adverse, ces joueurs ne profitant donc aucunement de leur positionnement, alors que Polo Mpoku, quant à lui, avait fait le nécessaire pour retrouver sa place en conformité avec le règlement, avant de repartir vers l’avant.

Mieux encore, si on réduisait la règle du hors-jeu à une ligne assimilée à l’entrée du rectangle, étendue jusqu’aux lignes de touche, ça étirerait fortement les équipes, obligées de conserver des joueurs à l’arrière pour contrer les attaquants isolés. Le spectacle, à coup sûr, s’en trouverait renforcé et les équipes, les joueurs offensifs,  favorisés.

Hélas, quand on connait l’immobilisme de la FIFA, il ne faut pas s’attendre à une révolution du jour au lendemain.

Dès lors, il ne nous reste plus qu’à espérer.

Espérer que les deux prochains arbitres censés nous diriger soient impartials, lucides, avec, allez savoir, peut-être le recours au VAR, même si ce dernier n’a jamais été utilisé à ce jour …. Qu’en notre défaveur, tiens tiens !

Votre serviteur,   Gérouche

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6 thoughts on “Le mot de « Gerouche » : L’ARBITRAGE DANS AUTRE AGE

  1. Même si on est en PO1 le départ de SA est révélateur de l’ambition de la direction… Mais peut-on refuser une offre de 8 millions et retenir un joueur contgre son goût? Personnellement, je trouve que personne ne gagne à retenir un joueur: ni le club ni le joueur.

  2. Bien dit et écrit Gerouche, une fois de plus . La critique est facile mais ce Boucaut est vraiment une calamité.
    Quand à la regle du HJ, il me semble que le HJ dit de position (passive) n’est déjà pas sanctionnable dans la réglementation actuelle.

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