L’improbable mois de janvier d’Emond, le Phénix : « Je n’y croyais pas non plus »

Avec quatre buts et deux assists depuis la reprise, Renaud Emond a gonflé ses stats en l’espace de quatre rencontre seulement. Arrivé à Sclessin il y a deux ans et demi, l’avant de 26 ans est-il enfin lancé?

« C’est vrai que je reviens de nulle part, même moi je n’y croyais plus trop. Mais j’ai toujours tout donné, je n’ai jamais rien lâché durant les entraînements. Ce match contre Bruges, c’est le résultat du travail qui paye », expliquait-il. « Au terme du stage, je pensais que c’était fini pour moi mais le coach m’a titularisé contre Eupen après des gros entraînements de ma part. Comme j’ai été impliqué dans des buts chaque match, on m’a laissé dans l’équipe et ce n’est que du positif pour moi. »

Au terme du stage, je pensais que c’était fini

Son triplé restera dans les mémoires. La dernière fois que le Gaumais en avait marqué trois dans un seul match, c’était avec Virton face à Ath, il y a pratiquement cinq ans. « Je ne me suis pas trop posé de questions après mon manque de réussite face à Anderlecht, je savais que je n’allais pas avoir besoin de trop d’occasions pour marquer.

« On peut dire que c’est mon plus beau moment, ça fait chaud au coeur quand tout le stade t’applaudit pour un triplé face à Bruges en demi-finale de Coupe. La signification de ma célébration? J’imitais le Phénix, au vu de ma résurrection. J’ai trouvé que le symbole était sympathique », souriait-il.

Quatre matches de rang, ça doit être une première

Le 4-4-2 utilisé suite à la méforme de Carlinhos profite à tous les attaquants. « La différence par rapport à avant, c’est que j’ai joué quatre matches de rang, c’est une première je pense. Quand on me donnait du temps de jeu par le passé, j’étais en manque de condition et je n’avais pas les jambes pour être au top. »

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