Jean-François Gillet: « Je devais rester sur ma ligne »

Jean-François Gillet reconnaissait s’être troué sur sa sortie aérienne.

Clairement en faute sur le seul but de la rencontre, Jean-François Gillet ne se cachait pas derrière de fausses excuses. « Je sors sur ce corner mais je ne devais pas le faire. Je devais rester sur ma ligne. On savait qu’Anderlecht était bon sur phase arrêtée avec pas mal de taille devant. On a souffert pour finalement plier sur corner. C’est vraiment dommage car on ne doit jamais encaisser ce but. »

Si Jean-François Gillet a joué la carte de l’honnêteté, résumer son premier Clasico à cette bévue ne serait justement pas honnête.

En première période, il sort trois grosses parades devant Kara, Stanciu et Chipciu. Trois arrêts sur son point fort : les frappes à bout portant. Sans lui, le score aurait pu être bien plus lourd. « Jean-François a fait le match qu’il devait réaliser », lançait Adrien Trebel.

Depuis le début de la saison, le vétéran du vestiaire rouche a tout de même sorti le grand jeu à plusieurs reprises.

C’était déjà le cas la semaine précédente lors de la réception d’Eupen. À 1-0, Gillet sortait un arrêt décisif sur une tête de Sylla.

À Lokeren, le Liégeois était également à la parade en fin de match sur un coup-franc de De Ridder qui filait tout droit en lucarne. Enfin, pour la première de Jankovic à Sclessin face à Genk, l’ancien troisième gardien des Diables sortait le grand jeu à 0-0 devant Samata permettant aux Rouches de lancer une série de trois succès consécutifs.

Jeudi dernier à Amsterdam, Jean-François Gillet évitait encore un revers bien plus corsé à ses coéquipiers. Lui attribuer l’entière responsabilité de cette défaite ne serait donc pas juste.

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