Vu les circonstances, un bon partage pour le Standard

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Dans un contexte plus que délicat (courroux des supporters, départ de Luzon, joueurs en méforme et politique de transferts critiquée), le Standard a obtenu un bon partage contre Séville (0-0), deuxième du championnat espagnol et leader du groupe G.

Organisés et courageux, les hommes de Vukomanovic (dont c’était le baptême du feu comme T1) n’ont pas démérité contre l’équipe B de Séville (ndlr. plus de la moitié des titulaires avaient été laissés au repos par Unai Emery) et auraient même pu l’emporter dans les dernières minutes de jeu si Teixeira et Vinicius n’avaient pas gaspillé deux superbes opportunités. Après la débâcle contre Zulte Waregem (1-2) et les incidents qui ont fait couler beaucoup d’encre, le Standard a affiché un visage positif devant ses supporters, qui a acclamé son équipe de manière exemplaire ce soir.

1. Une première réussie pour Thuram
Préféré à Kawashima entre les perches, Yohann Thuram n’a pas loupé son baptême du feu. Auteur de quelques bonnes interventions sans devoir sortir d’arrêt décisif, l’ex-portier de Troyes peut être crédité d’une bonne prestation. Autoritaire dans ses prises de balle, la doublure de « Kawa » a fait ce qu’on attendait de lui, même si cela demande confirmation. Dimanche, il aura une deuxième occasion de se mettre en évidence à Anderlecht. Un choix de Vukomanovic salué par Philippe Léonard (ex-Standard).  « Il était temps. Kawashima est le seul gardien que je connaisse qui se fait lober sur une rentrée en touche (ndlr. référence au but encaissé à Feyenoord. Il ne gagne pas de points pour le Standard », a taclé Philippe Leonard sur le plateau de RTL Sport.

2. Messages anti-Duchâtelet
Après les incidents qui avaient terni le match contre Zulte (1-2), les supporters du Standard ont préféré manifester leur colère de manière humoristique. Des mannequins en carton avaient été placés dans les tribunes par les membres du PHK (groupe d’animation) avec une inscription anti- Roland Duchâtelet. « Duchâtelet, casse-toi. Le Standard est à nous ». Une banderole hostile au président liégeois avait également été déployée. »Des supporters en carton, à l’image de notre direction ». Le président des Rouches reste la cible principale du public. Après avoir observé le silence pendant 30 minutes (en guise de protestation), les sympathisants liégeois n’ont cessé d’encourager leur équipe jusqu’au coup de sifflet final. On préfère cela aux méthodes plus violentes utilisées dimanche dernier…

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