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Se séparer de Jankovic signifie aussi « on est tout à fait paumé », estime Streker

Éliminé rapidement en Coupe de Belgique, privé de PO1 pour la deuxième année consécutive et en difficulté en PO2, le Standard vit une nouvelle saison très compliquée. Après Yannick Ferrera, c’est Aleksandar Jankovic qui a fait les frais des mauvais résultats du club. Mais le malaise semble plus profond.

En juin 2011, Roland Duchâtelet a racheté le Standard et s’est installé à la présidence. Personne ne le savait à cet instant mais c’était le début d’une ère d’instabilité pour les « Rouches« . En 2015, Bruno Venanzi a pris les rênes du club sans parvenir à endiguer la spirale d’un changement quasi permanent.

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En moins de six ans, deux présidents, neuf entraîneurs (José Riga – deux fois -, Ron Jans, Mircea Rednic, Guy Luzon, Ivan Vukomanovic, Slavo Muslin, Yannick Ferrera, Aleksandar Jankovic et José Jeunechamps), quatre responsables sportifs (Jean-François De Sart, Axel Lawarée, Daniel Van Buyten, Olivier Renard) et deux directeurs généraux (Pierre François, Bob Claes) se sont succédé dans l’organigramme liégeois. Des chiffres impressionnants et symptomatiques.

Le noyau a lui aussi été régulièrement chamboulé. Rien que cette saison 41 joueurs ont été utilisés cette saison en Pro League.

Sur le plateau de La Tribune, la situation du club liégeois a forcément alimenté le débat. « C’est très mauvais pour le football belge que le Standard subisse une telle humiliation« , affirme Stephan Streker. « Pour l’âme du club, pour les supporters, ça fait vraiment beaucoup. La situation (de Jankovic) était peut-être intenable. Je n’en sais rien. Mais la direction qui dit : « on se sépare de Jankovic », ça veut aussi dire : « on est tout à fait paumé ». C’est une absence de politique. C’est le désespoir total. Je ne pense pas que mettre Jankovic dehors va tout changer. On le fait parce que c’est le plus facile« .

Les raisons du naufrage sportif sont nombreuses. Pour Philippe Albert, « les joueurs sont trop peu concernés« . « La direction doit se remettre en cause« , embraie Nordin Jbari. « Jankovic a amené un nouvel élan offensif mais il a déséquilibré sa défense à l’image de Scholz. Mais sa plus grosse erreur, ça a été d’imposer trois entraînements par jour« . Tous les journalistes et consultants soulignent le manque de stabilité qui caractérise le club.

Bölöni, le profil idéal ?

Le « grand nettoyage » a commencé. Les départs de Bob Claes et Daniel Van Buyten ont eu le mérite de clarifier la ligne décisionnelle. Olivier Renard est désormais le seul maître sportif à bord. C’est à lui (et au Président Venanzi) que revient la tâche délicate de dénicher l’oiseau rare, de trouver l’entraîneur capable de rallumer la flamme à Sclessin.

Pour éviter de céder à la précipitation, les dirigeants ont nommé José Jeunechamps jusqu’au terme de la saison. Beaucoup des noms circulent (Vercauteren, Maes, Conceiçao, …), celui de Lazlo Bölöni – qui ramènerait « la discipline » selon Thierry Luthers – paraît recueillir un certain nombre de suffrage.

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Commentaires

Commentaires

One thought on “Se séparer de Jankovic signifie aussi « on est tout à fait paumé », estime Streker

  1. J’aime bien ce Strekker, sans doute le seul personage qui m’impose le respect dans ses commentaires, à la Tribune du lundi.
    Et bien entendu, c’est évident que la Direction est « paumée », comme le dit l’intèressé…… Qui ne le serait pas, du reste, vu le contexte ?

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