L’équipe de « Complètement foot » revient sur les « flops » Valdés et Maniatis

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Pascal SCIME : « C’est confirmé. Victor Valdes et Maniatis quittent le Standard. Les mauvaises langues diront « est-ce qu’ils sont arrivés un jour ? ». […]

Personnellement, j’ai l’impression que la venue de Victor Valdés n’était pas qu’un coup médiatique. C’était un coup de poker. Ça aurait pu bien marcher. On va dire que c’est mitigé. […] Pour l’aura médiatique du Standard et de la marque « Standard de Liège » à travers l’Europe et à travers le monde, c’était un super coup. On n’a jamais autant parlé en Espagne du Standard, montrer ne fut-ce que le sponsor maillot du Standard. Victor Valdés, c’est 14 millions de followers entre Twitter et Facebook. Mais vous imaginez … Après, sportivement, ils ont essayé un coup. Il y a un goût de trop peu parce que Valdés n’a pas apporté ce qu’il était en droit d’apporter. Après il a joué peu de matches en deux ans. Donc qu’est-ce qu’on attendait de Victor Valdés ? C’est ça aussi. Pourquoi être déçu aujourd’hui de Victor Valdes ? »

Benjamin NICAISE : « Tout était écrit pour qu’il y ait un goût de trop peu. Il n’avait pas joué depuis un moment, l’équipe était moribonde. Il a sauvé des points dès le premier match contre Louvain, après il en a fait perdre aussi lors du dernier match contre Malines. Ils prennent 4-0. Après il n’est pas tout seul non plus. […] Comme quoi dans le football, ça peut aller très vite […] Puis, il y a peut-être des choses qu’on ne va pas pouvoir quantifier tout de suite. Sa manière d’être dans le vestiaire vis-à-vis des jeunes joueurs qui vont peut-être rester au Standard. Je ne sais pas comment il s’entraine mais j’imagine que c’est un très grand professionnel. Si les jeunes ont appris à ses côtés, c’est aussi ça peut-être une plus-value sur sa venue. »

Pascal SCIME : « Si on doit comparer, moi je suis franchement beaucoup plus déçu – parce que c’est un réel flop mais ce n’est pas de la faute du joueur – de l’apport de Maniatis. On s’est privé de Yatabaré à juste titre parce que le joueur ne pouvait pas refuser l’offre qui lui était faite et le Standard ne l’a pas refusée. Mais ce n’est pas du tout le même profil. Le Standard n’avait pas besoin du profil Maniatis, et ça s’est vu sur le terrain. Donc là moi je suis déçu en termes de qualité de recrutement. Sur Valdés, franchement … Posons-nous la question. Est-ce que si on avait eu l’opportunité, on l’aurait fait ? Je pense qu’on aurait peut-être saisi cette opportunité. »

Benjamin NICAISE : « N’importe quel club, que ce soit le club de Bruges ou Anderlecht ou même Genk. On vous annonce que Victor Valdès peut défendre vos buts, avec tout l’aura, bien sûr qu’ils se seraient posé la question de le faire ou de ne pas le faire. Pour la saison prochaine, à voir ce que le Standard va faire en termes de recrutement. Mais ça me fait penser à une similitude entre les directions. Au début de l’ère d’Onofrio, il y avait des anciennes gloires qui venaient souvent au Standard, qui arrivaient un peu en fin de parcours – cimetière des éléphants comme on peut dire. Et puis à un moment, ils ont arrêté. D’Onofrio a cessé de faire marcher ses contacts. Enfin il a continué à les faire marcher mais pas de la même manière. Et ils ont été chercher au centre de formation des jeunes. Ils ont fait monter des jeunes avec notamment les Witsel, Fellaini, Defour qu’ils ont été chercher à Genk, mais il y en avait plusieurs. Et là on voit un petit peu la même chose. »

Pascal SCIME : « Il n’y a pas de Witsel, il n’y a pas de Fellaini, il n’y a pas de Defour dans la fournée des jeunes. Ici à très court terme, tu n’as pas cette qualité-là. »

Benjamin NICAISE :  » Ça tu ne sais pas. Tu ne peux pas le savoir tant que le gamin n’a pas mis le pied sur la pelouse. C’est pour ça que je vous dis que la similitude entre la première ère de D’Onofrio et la première ère – on va dire – Venanzi c’est que là on se retrouve avec Victor Valdes et Maniatis qui sont des noms, des vieux joueurs si on peut appeler ça comme ça. Et puis finalement, on voit que ça ne fonctionne pas puisque vous venez de dire que vous êtes déçus par Maniatis. Et c’est là où on se dit pourquoi ne pas mettre un jeune de l’académie. Ou alors recruter un peu plus malin et moins sur le nom. »

Pascal SCIME : « C’était le but de Daniel van Buyten. Il a quand même fait passer certains messages au staff technique en disant qu’il fallait utiliser les jeunes en PO2. Mais bien les utiliser, et ne pas en mettre 5-6-7 dans l’équipe parce que c’est jouer contre eux. Mais en mettre 2-3 et les tester. »

Benjamin NICAISE : « C’est la difficulté aussi de pouvoir mettre en valeur des jeunes joueurs quand l’équipe n’a quasiment plus rien à jouer et que tout le monde est un peu démotivé. Ce n’est pas la même chose que si l’équipe est dans la phase classique. Je reprends l’exemple parce que ça m’avait frappé pour lui notamment. C’était Guillaume Gillet qui avait joué au bac droit avec l’équipe nationale dans un match particulier au Portugal, il se retrouve à vouloir faire ses preuves dans une équipe qui n’est pas forcément au top quoi. Du coup, on dit qu’il n’a pas prouvé mais il n’a pas prouvé parce que tous les éléments n’étaient pas aussi réunis. Parfois, des jeunes reçoivent leur chance mais c’est une chance qui est tronquée on va dire. »

Pascal SCIME : « Maintenant la question c’est : « est-ce que Standard va recruter un gardien de but expérimenté mais dans la fleur de l’âge ? ». Est-ce que Hubert peut faire une saison entière comme titulaire ? Est-ce que le Standard, qui va jouer pour le titre la saison prochaine, peut se contenter d’avoir le seul Hubert comme numéro 1 ? »

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