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Encore à Leicester la saison dernière, Anthony Knockaert a évidemment suivi avec attention le sacre des Foxes. Sans aucune amertume. En attendant peut-être de les retrouver en août prochain, en Premier League, sous les couleurs de Brighton, sa nouvelle équipe depuis janvier.

Il y a un an, tu quittais un Leicester qui venait de sauver sa tête en Premier League. Aujourd’hui, le club fête le premier titre de champion de son histoire. À quoi as-tu pensé quand tu as vu ces scènes de joie lundi soir ?

J’étais tout simplement content pour eux parce que j’ai quand même longtemps vécu avec ce groupe (entre 2012 et 2015, ndlr). Je connais encore pas mal de monde dans cette équipe et c’est quelque chose qui me fait vraiment plaisir. C’est un titre qu’ils ont mérité, c’est le travail de plusieurs années et aujourd’hui voilà où ils en sont.

Comment as-tu vu ce club évoluer ?

C’est une surprise d’abord, oui, comme pour toute l’Angleterre. Si quelqu’un avait avancé cette idée en début de saison, tout le monde aurait rigolé. Au regard de la saison en revanche, je pense que c’est mérité. Aucune équipe n’a été au-dessus d’eux cette saison. Pour être champion d’Angleterre, il faut effectuer un travail de malade. Il faut savoir être costaud.

Mais qu’est-ce qui fait selon toi la spécificité de Leicester ?

C’est un club familial où tout le monde est soudé. C’est la force de Leicester, sa mentalité, son état d’esprit. Les dirigeants recherchent ça dans le recrutement et c’est ce qui fait la différence par rapport aux autres équipes du championnat.

Tu es aussi assez pote avec Jamie Vardy et Riyad Mahrez. Les voir à ce niveau, c’est quelque chose qui te surprend ?

Non, je pense que la montée en Premier League en 2014 n’était que le début de ce qui allait leur arriver. Ils étaient déjà en train de montrer leurs qualités, la seule question était de savoir s’ils pourraient confirmer ou pas. L’année dernière, ils ont eu une saison pour découvrir et cette fois, ils ont prouvé qu’ils avaient largement le niveau. Mahrez a été élu meilleur joueur mais ça aurait pu être Jamie ou N’Golo Kanté. Chacun a eu sa part de responsabilité dans ce titre.

Justement, c’est ce qui a bloqué pour toi. L’année de la montée du club en Premier League, tu étais l’un des leaders offensifs de l’équipe. Comment peux-tu expliquer que ça n’a pas marché ensuite ?

Tout simplement parce que je n’ai pas eu la chance de jouer. Pour moi, ce n’est pas tellement la question d’une confirmation de l’avenir que les gens avaient dressé pour moi, c’est surtout que je n’ai pas eu la chance de montrer. C’est le seul truc qui m’a empêché de prouver. Je connais mes qualités, je n’ai jamais douté de moi et je sais que si un jour j’ai la possibilité de prouver à tout le monde que je peux le faire, je donnerai tout.
Tu as le sentiment d’avoir perdu la relation de confiance que tu avais créée avec Nigel Pearson ?

Partir de Leicester m’a fait mal parce que j’étais attaché à ce club. Ça n’a pas été un choix facile. Après, je l’ai fait pour une seule raison : le foot est plus une passion qu’un métier. J’avais juste envie de jouer. La situation ne me convenait pas et à 23 ans, j’avais envie d’avoir du temps de jeu. Le foot est la seule chose que j’aime et le banc n’était pas ma place. Je pense que si j’avais eu la chance de jouer la saison dernière, je serais encore à Leicester.

Mais tu as eu des explications sur cette mise à l’écart ?

Non, le coach ne m’a rien donné comme explication. Je ne sais pas encore pourquoi mais ça fait partie du foot. C’est comme ça.

Pourtant à l’époque, le King Power Stadium chantait ceci : « Don’t sell Knockaert, if you sell Knockaert, your gonna have a riot on your hands » . Comment peux-tu expliquer cette relation de confiance que tu as réussi à installer avec ton public ?

Je suis simplement quelqu’un qui donne tout à n’importe quel moment. Je ne triche pas avec les efforts, je ne renonce jamais. C’est quelque chose que le public aime et ce sont des profils recherchés aujourd’hui. Souvent, les jeunes parlent avant tout du foot comme d’un métier où l’on gagne beaucoup d’argent, où tu peux sortir, et pour moi c’est pas ça. Mais c’est une passion avant tout, quelque chose qui se travaille avec une bonne hygiène de vie. Pas autrement.

Tu parles de passion mais à Liège on t’a aussi reproché ton côté tête brûlée. On te sentait souvent triste, déçu.

Mon passage à Liège est anecdotique. Il faut être honnête : les supporters là-bas ne sont pas comme les autres. Ils pensent tout simplement qu’ils contrôlent le club. Je n’étais pas heureux là-bas, il n’y avait pas vraiment d’ambition, il fallait que je parte, je n’avais pas le choix et Brighton est arrivé.

Tu as souvent parlé de l’Angleterre comme d’un rêve. Y retourner était naturel ?

Oui, j’ai commencé à avoir des contacts avec Brighton en janvier. J’étais en stage avec le et mon agent m’a parlé de ce projet. C’est quelque chose qui m’a plu directement car le club jouait la montée en Premier League. Je n’ai pas hésité, surtout que j’avais déjà joué là-bas avec Leicester et que le stade est exceptionnel. Et je ne parle même pas du centre d’entraînement qui est peut-être le plus impressionnant pour un club de deuxième division.

Chris Hughton a joué un rôle dans ton arrivée ?

Pas forcément, je suis arrivé directement du stage à Brighton pour visiter les installations et signer mon contrat. Quand je l’ai rencontré, il m’a tout de suite expliqué ce qu’il attendait de moi et à quel point il avait voulu me recruter. C’est quelque chose qui m’a fait avancer.

Aujourd’hui, Brighton est la meilleure attaque du championnat alors que Hughton avait la réputation d’être un coach un peu ennuyeux par le passé. Il a su évoluer dans ses méthodes et son discours. Comment le ressens-tu ?

En réalité, plus j’avance dans le foot, moins je lis ce qui se raconte dans les journaux. Je trouve que c’est assez marrant ce qui se raconte tous les jours, de voir ces polémiques, ces personnes qui se permettent de critiquer tout le monde. Mais moi je peux t’assurer que ça fait six mois que je travaille avec et il est tout sauf ennuyeux. C’est un entraîneur qui aime le foot, qui a l’expérience et il sait vers quoi il veut avancer. Il insiste beaucoup sur la possession, sur la nécessité de produire du jeu.

On sent qu’il a apporté sa touche, enfin, à Brighton justement où il demande souvent « de la folie devant » .

C’est vrai que moi, personnellement, il ne m’a jamais fait de reproches sur mes choix offensifs. Il ne met pas de pression, pas de barrières, je me sens libre et c’est une chance quand tu évolues dans le secteur offensif. Pour être honnête, je n’ai jamais craché sur les entraîneurs que j’ai connus. J’ai toujours été content de ce que j’ai eu jusqu’ici et je n’en veux pas à Pearson non plus. Ça reste du foot.

Tu es surtout un fan du foot anglais. Jouer avec un mec comme Zamora ça te fait quelque chose de spécial ?

Lui comme Tomer Hemed sont des mecs qui ont de l’expérience donc automatiquement c’est plus facile et plus agréable. Dans cette équipe, la clé, c’est l’état d’esprit, c’est quelque chose d’assez difficile à décrire. Chacun joue pour l’autre, n’a pas peur de faire les efforts. C’est presque la même chose que ce que j’ai connu hier à Leicester avec une structure similaire et c’est ce qui me plaît.

Vous êtes pour le moment entre les play-offs et une montée directe. Après ton penalty raté contre Watford en 2013, passer par une étape supplémentaire te fait peur aujourd’hui ?

Moi, il n’y a rien qui me fait peur. Je ne vais pas mourir à la fin du match si on ne monte pas en fin de saison. Si on ne monte pas, on fera le maximum la saison prochaine. Si on monte, je serai heureux. C’est un penalty comme un autre, je m’en fiche complètement. L’année d’après, on est remonté. C’est la meilleure réponse que je pouvais donner aux gens. Il y a trois ans je rate ce penalty et aujourd’hui Leicester est champion. Donc ce penalty-là, pour moi, ce n’est qu’une anecdote. Rien de plus.

Source : sofoot.com

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