De Sart, un changement en douceur

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Le médian liégeois s’habitue à son nouveau rôle, dans le milieu. Des ajustements sont encore nécessaires, mais c’est normal.

Julien de Sart a une «marge de progression extraordinaire». C’est Slavo Muslin qui le dit, et l’entraîneur attend beaucoup de son médian. D’abord qu’il change ses habitudes. «Il a encore trop souvent la balle au pied, je lui demande d’aller plus souvent dans les espaces pour apporter du soutien dans le rectangle adverse au trio offensif. Avant, il était face au jeu, maintenant il doit être dos au jeu. »

Assis à côté de Muslin, le médian de 20 ans écoute et il ne lui aura pas échappé cette dernière remarque: «Il peut mieux faire.» Ce n’est pas une critique, seulement la confirmation que Muslin compte sur lui. Au début de la préparation, Julien de Sart ne savait pourtant pas exactement ce que le club attendait de lui. Son temps de jeu avait diminué en fin de saison passée et l’horizon paraissait bouché.

Il a la réponse, maintenant, et il assure qu’il n’a jamais été perturbé, notamment quand le FC Bruges a tenté une approche en début de mercato mais s’est vu opposer un refus de la direction liégeoise, qui ne voulait pas entendre parler d’un départ. «Rien ne m’a détourné du foot», assure-t-il. Appliqué à l’entraînement, Muslin a vu ce qu’il pouvait avoir avec de Sart. Cela demandait toutefois une adaptation.

S’il dit se sentir de mieux en mieux dans ce nouveau rôle au milieu, il sait qu’il doit être plus efficace, «que cela se traduise par des passes décisives ou des buts ». Il dit avoir l’impression de toucher moins le ballon, mais les chiffres ne disent pas tout à fait la même chose – c’est lui qui en a touché le plus contre Waasland-Beveren. Il sourit et lâche: «Comme quoi, on a parfois une mauvaise impression. » Jusqu’à présent, l’impression qu’il laisse est en tout cas assez bonne.

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