Sa Pinto déjà au boulot

Présent depuis dimanche à Liège, qu’il avait rejoint en provenance d’Athènes, Ricardo Sa Pinto ne s’y est pas éternisé. Il a repris l’avion, lundi soir, pour Lisbonne, avec l’objectif de régler au plus vite son déménagement. « Mais j’ai aussi des effets à récupérer en Grèce », explique le nouvel entraîneur des Rouches, qui va rejoindre les siens durant quelques jours, au pays. « Il y a aussi une situation familiale à régler », ajoute-t-il. « Pour ma fille qui est encore à l’école, il n’y aura pas de vacances cette année. On les prendra plus tard. Mais elle va facilement le comprendre, elle connaît ma vie… »

Une vie entièrement vouée au football, sa passion depuis toujours, qui dès lundi prochain, jour de reprise à l’Académie et de programmation des tests physiques et médicaux d’usage, se colorera de rouge et de blanc.

Sa Pinto, qui reviendra ce week-end à Liège, dans « une ville agréable, qui plaît à ma famille », se mettra directement au boulot. Même s’il avoue qu’il a déjà pris les devants. « J’ai vu, en vidéo, trois matches du Standard, face à Malines, Anderlecht et l’Union, pour me faire une idée de la valeur de l’effectif, dans des rendez-vous de difficultés bien différentes », explique le technicien portugais, qui a déjà jeté, en compagnie d’Olivier Renard, son ancien équipier devenu directeur sportif du Standard, les jalons de la saison 2017-2018 en peaufinant le programme de préparation de l’équipe principautaire et d’un mercato estival qui, maintenant que l’entraîneur est désigné, va pouvoir se décanter. « Je travaille, sur ce plan-là, en parfaite concertation avec Olivier et le président Venanzi », dit encore Ricardo Sa Pinto. « On va aller chercher ce dont on a besoin, même si la base actuelle est bonne… »

« Un 6, 7 ou 8 de base »

On le sait, l’un des axes essentiels de la campagne des transferts, à Sclessin, consistera à élaguer d’importance un noyau quantitativement beaucoup trop important. « Ce travail avait débuté à l’hiver dernier, mais il devra être poursuivi, parce que l’idée n’est pas de reprendre la saison avec 35 ou 40 joueurs dans le noyau », confirme Olivier Renard. « Des choix vont être effectués rapidement, que l’on a réalisés et qu’on continuera à faire avec Ricardo. Lesquels ? Les agents des joueurs sur le départ sont déjà au courant. Dans le même ordre d’idées, Ricardo sait ce qui se prépare au niveau des transferts entrants et du travail déjà effectué en amont. Il nous a donné son avis quant aux pistes sur lesquelles on peut avancer… » Avec quelle enveloppe budgétaire ? « Ce n’est pas là l’essentiel. La saison dernière, les meilleurs éléments étaient ceux qui étaient arrivés gratuitement », répond Renard, qui songe notamment à Jean-François Gillet, Ishak Belfodil et Orlando Sa.

L’objectif, c’est le Top 6

Bruno Venanzi, Olivier Renard et Ricardo Sa Pinto ont défini, ensemble, les contours d’une équipe qui aura, dans les semaines et mois à venir, beaucoup de choses à se faire pardonner. « La tâche de notre nouveau coach, ce sera de trouver un 6, un 7 ou un 8 de base et de construire autour de ces joueurs-là », poursuit le directeur sportif des Rouches. « Avec l’ambition de pouvoir aligner plus que deux fois sur la saison le même onze de base. Et de terminer dans le Top 6 de la phase classique. Le but n’est pas de déclarer qu’on veut être champion, parce que ce n’est pas réaliste par rapport aux dernières saisons, mais on ne peut pas se permettre de louper une troisième fois d’affilée les playoffs 1… »

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