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Les supporters n’ont pas apprécié la pauvre prestation de samedi dernier.

« Premier match et je suis déjà blasé. »

« Ce n’est pas possible de se faire avoir comme des débutants. »

« Aucun esprit de révolte. »

« Rien n’a changé par rapport à la saison dernière. »

Sur la Toile , les supporters rouches ont eu du mal à dissimuler leur déception à l’issue de la Supercoupe à Bruges.

En douze minutes et en supériorité numérique, le Standard a tout perdu. À l’issue de la rencontre, la phrase de Dossevi était lourde de sens : « Le noyau n’a pas vraiment changé, les problèmes non plus. »

Avant le match, un parallèle était dressé entre les deux clubs. Très peu actifs sur le marché des transferts, Bruges et le Standard n’ont quasiment pas modifié leur effectif. À Bruges, on travaille dans la continuité, et cela se voit. Les hommes de Preud’homme se trouvent rapidement, parfois même les yeux fermés, et se créent bon nombre d’occasions.

Au Standard aussi, on a dit avoir travaillé dans la continuité. La victoire en finale de la Coupe le 20 mars dernier devait jeter les bases de la saison à venir. Le schéma tactique devait être travaillé, renforcé et compris de tous.

Le Standard a eu quatre mois pour se préparer. À en croire le staff et les joueurs, le boulot a été fait et l’envie de faire taire les détracteurs était présente. Or, cette continuité n’a pas été constatée si ce n’est dans les lacunes ! Jeu stéréotypé, manque d’occasion, attaquants peu approvisionnés et surtout perte du combat tactique.

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