« Le Standard de Liège est le palier qui apportera à Nicolas Gavory encore plus l’expérience du haut niveau »

« Le Standard de Liège est le palier qui apportera à Nicolas Gavory encore plus l’expérience du haut niveau »

En exclusivité pour Leero Sport News, Didier Martel, recruteur au FC Utrecht nous parle de Nicolas Gavory qu’il a découvert.

Nicolas Gavory est l’une des recrue phare du Standard de Liège. Extrêmement performant avec le FC Utrecht où il a explosé en bonifiant aussi ses statistiques. Pour Leero Sport News, Didier Martel, recruteur français pour le club hollandais qui a aussi révélé Sebastien Haller nous a accordé du temps pour nous parler de Nicolas.  

Bonjour Didier, merci pour cette interview. Qu’est ce qui vous a marqué au premier regard chez Nicolas Gavory ? 

Il fait une super saison à Clermont. C’est un garçon qui joue 30/40 matchs par saison depuis 3 ans et la régularité au haut niveau, cela attire le regard. Mais aussi dans son jeu, sa technique et sa maîtrise du ballon. Il avait une technique au dessus de la moyenne et une bonne projection vers l’avant. Aussi, une qualité de centre très intéressante et une autre à réaliser des assists. Il a beaucoup progressé à Utrecht jusqu’à en devenir un latéral très complet.

Comment l’avez-vous convaincu pour venir en Hollande ? 

Il y avait plusieurs clubs de Ligue 1 intéressés mais j’ai réussi à le convaincre en lui disant qu’il aurait du temps de jeu dans un club structuré, un beau stade, une belle ambiance, des matchs de gala, Ajax, PSV etc… et puis une particularité en Eredivisie, c’est le nombre de recruteurs dans les tribunes. Et puis, le projet de faire une ou deux bonnes saisons chez nous avant d’aller dans un club plus huppé. Le Standard de Liège c’est le palier qu’il lui apportera encore plus l’expérience du haut niveau.

« Travailler un mois et demi pour créer une osmose et des automatismes, c’est souvent gage de réussite. »

Le Standard veut jouer sur tous les tableaux l’année prochaine et notamment l’Europa League, pensez-vous qu’il puisse un jour jouer en équipe de France ? 

Ecoutez, il est jeune, il a 24 ans, tout est possible. C’est un garçon travailleur, un vrai team player. Il a encore une marge de progression et s’il continue à faire des bonnes performances, pourquoi pas ? Quand il est arrivé à Utrecht, il était encore un peu tendre. Il s’est endurci chez nous. Il progresse vite et c’est un gros bosseur. Les qualités indéniables pour prétendre à intégrer une sélection nationale.

Que pensez-vous de la politique sportive du Standard de Liège et notamment de leur mercato estival presque fini ? 

C’est toujours mieux d’avoir un effectif complet pour débuter les entraînements de pré-saison plutôt que d’être en attente de joueurs pour compléter les équipes. C’est une bonne stratégie de boucler son mercato rapidement tout en restant attentif aux opportunités. Travailler un mois et demi pour créer une osmose et des automatismes, c’est souvent gage de réussite.

« Il y avait plusieurs clubs de Ligue 1 intéressés mais j’ai réussi à le convaincre en lui disant qu’il aurait du temps de jeu dans un club structuré, un beau stade, une belle ambiance, des matchs de gala »

Est-ce que c’est une satisfaction personnelle aussi, de voir Nicolas Gavory intégrer un club d’envergure européenne ? 

Bien sûr, évidemment. Quand un joueur vient à Utrecht comme lui ou Sebastien Haller, précédemment, et qu’il apporte sportivement et que le club fait une plu-value financière, c’est non négligeable. Le club fait de la formation mais si je peux apporter ma contribution en amenant des joueurs français à fort potentiel, c’est un vrai plus en effet.

Quelle est maintenant votre actualité ? Etes-vous en vacances ? 

Le championnat français n’a pas encore repris mais évidemment je reste concentré sur des dossiers potentiels pour Utrecht. S’il y a des opportunités, on regardera. Mais c’est en écumant les stades de Ligue 1, Ligue 2, National 1, N2 pour trouver les joueurs qui pourraient convenir à Utrecht que je prends du plaisir. C’est vrai que je fais 50 mille kilomètres par an, ce n’est pas neutre. C’est le métier qui veut ça, mais c’est passionnant surtout quand on révèle Gavory et Haller. Mon travail c’est aussi de conseiller les joueurs et pas seulement les convaincre de venir au club. Pour arriver à faire progresser un joueur, c’est un tout. Le staff du club, l’entourage et évidemment le travail du joueur.

Source : leerosportnews.com

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