Venanzi, « à l’aise » dans le séisme qui secoue le football belge, prêt à tout pour rendre le foot plus transparent

Contrairement à ce qui a circulé dans certains médias jeudi matin, le président du Standard de Liège Bruno Venanzi, dont le club a également fait l’objet de perquisitions mercredi, n’a pas été interpellé. Et ce, dans le vaste dossier de fraude présumée touchant le monde du football belge. Il s’agit d’un dossier dont les tenants et aboutissants sont encore loin d’être intégralement connus.

Contacté par nos soins, Bruno Venanzi se dit « très à l’aise » dans le tremblement de terre qui secoue actuellement notre football.

Il nous rappelle d’ailleurs qu’en 2015, il avait fait une révélation qui avait provoqué bien des remous. Dans une émission radio animée par Stéphane Pauwels sur RTL, il avait déclaré qu’un joueur avait payé un entraîneur pour obtenir davantage de temps de jeu au Standard. Il n’avait pas souhaité révéler les identités. A l’époque, l’étau s’était toutefois resserré sur Jonathan Legear et José Riga dont les noms avaient été mentionnés dans la presse. Bruno Venanzi avait été entendu et interrogé par un juge d’instruction et un enquêteur qui avaient effectué un travail, jugé remarquable par le président du Standard, mais sans parvenir à obtenir de preuves.

Bruno Venanzi avait fait l’objet de railleries dans le milieu (joueurs, agents, …) qui l’estimait un peu naïf en tant que jeune président d’un club de l’élite. Et pourtant : « J’ai dit la vérité« . Il nous a affirmé que cela l’a blessé et l’a conforté dans son envie de toujours tout faire pour rendre le football plus propre et plus transparent.

 

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