Alors que, ce samedi, le Standard reçoit Saint-Trond, les prestations calamiteuses du matricule 16 ne laissent pas insensibles deux anciennes gloires du club. Jelle Van Damme et Paul-José Mpoku nous livrent leurs impressions.
« Bien sûr, c’est une surprise. Ce club, avec son histoire, devrait toujours être en PO1. » Franc, Jelle Van Damme, ancien capitaine des Rouches, part au quart de tour lorsqu’on lui demande si la situation actuelle de son ancien club le surprend. Même son de cloche du côté de Paul-José Mpoku : « Dès les premiers matches on a compris que ce serait difficile, mais il y avait de l’espoir car, avec le Standard, tout est possible. »
Une désillusion évidente qui, pourtant, n’éteint pas leurs espoirs pour le long terme du seul club liégeois en D1A : « Le Standard est, évidemment, capable de gagner un nouveau trophée dans les années à venir. Mais il faudra plus de joueurs de qualité », analyse le défenseur des Los Angeles Galaxy.
L’ailier belgo-congolais, lui, préfère s’appuyer sur un événement très récent pour expliquer son point de vue : « Prenons l’exemple de Monaco qui a a été finaliste de la Ligue des champions (2004) puis, après, a été relégué en Ligue 2 (2011)… Je pense que le Standard est dans une période où il remonte la pente et met des choses en place. »
C’est donc clair : le Standard n’est pas condamné à l’échec, malgré ce qui lui arrive aujourd’hui, c’est-à-dire batailler en PO2. « D’autant plus que le coach a le profil adéquat pour réussir à Liège », renchérit Van Damme, sûr de lui. Optimistes, les anciens Rouches pointent du doigt l’effectif. S’ils sont d’accord pour dire que, techniquement parlant, le Standard n’a rien à envier aux autres, Mpoku et Van Damme déplorent le mental de certains. « Il n’y a pas assez de vrais leaders », juge l’ancien capitaine, bien placé pour parler de leadership. « La pression n’est pas une excuse, les joueurs doivent être capables de jouer là, sinon tu ne mérites pas de jouer. »
La pression est un facteur devenu quotidien pour Mpoku, souvent sollicité à faire des étincelles sur son flanc lorsque le club pataugeait : « Il y a une pression qui est tout à fait normale », relativise-t-il. « Mais tu ne peux pas réussir au Standard si tu n’es pas fort mentalement car c’est est un club exigeant. Donc, non, il n’y a pas trop de pression ! C’est une pression normale. »
Pression normale ou pas, l’heure est grave pour les hommes d’Aleksandar Jankovic et, outre certains supporters, les anciens joueurs n’hésitent plus à manifester leur point de vue, preuve de leur amour pour le club rouge et blanc. Le défenseur des Los Angeles Galaxy, Jelle Van Damme, va dans ce sens : « Les joueurs ont un public magnifique donc, il est temps de rembourser les supporters… »
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