SITE NON OFFICIEL : présentation de l'équipe, informations sur le club, résultats, classements, vidéos et streaming des matches …

Eric Gerets à cœur ouvert avant Lierse – Standard

D’une certaine façon, le Lierse sera à jamais lié au Standard. Il doit cela à un homme, un seul : Eric Gerets. Même quand l’enfant chéri de Sclessin leur a planté un couteau dans le cœur, lors de la saison 97-98, les fans rouches l’ont acclamé. Lui seul pouvait connaître pareille ovation après avoir vaincu les Liégeois. Une victoire synonyme de titre, le quatrième de l’histoire du club anversois, conquis lors de la dernière journée de championnat. Le Lierse s’est imposé 0-3 sur le Standard. Pourtant, le stade était en ébullition. Il saluait la performance de son adversaire, guidé par le Lion de Rekem. Celui-là même qui lui a apporté tant de joie de 72 à 83.

Tout a commencé au Standard pour Eric Gerets, qui y prestait déjà en junior, et c’est là qu’il connaissait l’apogée de son début de carrière d’entraîneur. «  Remporter ce titre à Sclessin fut quelque chose de très, très spécial  », explique-t-il alors que Guy Hellers, assis en face de lui, baisse légèrement les yeux tout en esquissant un sourire. Le Luxembourgeois est plongé dans le même souvenir que son ancien équipier puisqu’il était sur la pelouse, ce 25 mai 1997, vareuse rouge et blanche sur le dos. «  Tous les fans du Lierse étaient heureux  », reprend Eric Gerets. «  Tout le public de Sclessin était heureux. C’était fantastique. Tous les fans se tenaient debout et applaudissaient notre victoire, notre titre.  » Les Lierrois avaient produit un football séduisant tout au long de la saison et méritaient cette reconnaissance, mais ne soyons pas dupes, c’est le travail d’Eric Gerets que les supporters liégeois saluaient. Un travail remarquable long de trois saisons. Lorsqu’il a pris la tête du Lierse, l’ancien Diable rouge l’a hissé à la cinquième place deux saisons de rang, avant de connaître la consécration ultime. «  Une année où la magie a opéré  », raconte-t-il. «  Le groupe dont je disposais était facile. Il connaissait ma mentalité. Les joueurs savaient qu’avec moi, ils devaient accepter toutes mes décisions ou mourir. Ils l’ont compris et nous avons vécu une fabuleuse aventure tant sportive qu’en dehors des terrains. Nous faisions régulièrement des sorties tous ensemble, nos activités ne se limitaient pas au cadre du football. De toute ma carrière, c’est le seul club où j’ai pu travailler de la sorte, je n’ai plus jamais connu pareille ambiance. Notamment grâce à une très bonne entente avec la direction. ‘Once in a life time !’  » «  Une seule fois dans une vie  », traduit spontanément Guy Hellers admiratif de l’état d’esprit qu’Eric Gerets a su créer dans ce groupe. Un noyau qui n’était d’ailleurs pas dénué de qualités. «  Mon défenseur central, Eric Van Meir, avait inscrit 18 buts si mes souvenirs sont bons. D’accord, il bottait les coups francs et les penalties, mais la performance demeure incroyable !  », claque le Lion de Rekem.

Aujourd’hui, le Lierse a bien changé et Eric Gerets regrette ce qui arrive au club qui lui a apporté son premier sacre d’entraîneur. «  Ce qu’il s’est passé avec le limogeage d’Eric Van Meir, l’entraîneur, est tout simplement scandaleux ! Comme ce système en D1B. Tu prends le plus de points sur tout le championnat et tu ne montes pas ! Allez, allez, allez…  » Mais même s’il n’approuve pas le remue-ménage réalisé par le président égyptien du Lierse, il sera dans les tribunes ce dimanche… pour voir son Standard.

Partagez
+1
Partages 0

Commentaires

Commentaires




Laisser un commentaire