Deflandre veut « apprendre énormément »

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Entraîneur adjoint au Standard depuis lundi 13 juillet, l’ancien international liégeois, Éric Deflandre, ne regrette pas d’avoir dit non à Malines il y a un an.

À Maria Alm, en Autriche, où il est en stage depuis mardi, on le sent heureux comme un jeune nouveau… ce qu’il est redevenu, en intégrant pour la première fois de sa seconde carrière l’encadrement d’une équipe pro. Un virage qu’il ne pensait pas si rapide, il y a dix jours encore. Car tout s’est enchaîné très vite, pour Éric Deflandre, entraîneur adjoint au Standard depuis lundi passé, jour de son entrée en fonction comme T3 de Slavo Muslin, après le T2, Sergei Gurenko. Le Standard était en train de négocier le retour d’Ivan Vukomanovic depuis un petit moment, puis les discussions ont échoué. «Et Axel m’a appelé samedi (11 juillet), alors que je revenais de vacances à Ténérife le dimanche. Il a été correct: il m’a dit qu’ils avaient d’abord pensé à Vuko, mais aussi que j’étais le plus à même de faire ce qu’on attendait du T3.» L’ancien arrière droit de Liège, Bruges, Lyon ou encore du Standard (2004-2008) n’a pas hésité une seconde: «Dès que j’étais arrivé comme entraîneur des jeunes, à l’Académie, en 2012, j’avais dit à Christophe Dessy que mon objectif était de rejoindre le staff pro un jour.»

«Je vais passer la licence Pro avec Vuko»

L’ex-international (57 sélections) ne regrette pas d’avoir finalement dit non à la proposition de son ancien équipier, Olivier Renard, il y a un an, pour devenir adjoint de Jankovic à Malines. «Ils ont fait une super-saison, et Jankovic a l’air d’être un très bon coach, explique Deflandre, mais au dernier moment, alors que je devais partir signer, j’ai téléphoné pour dire que je ne venais pas. J’étais désolé pour mon ami Olivier, mais voilà… Aujourd’hui, je me dis que j’ai peut-être fait le bon choix.»

L’envie de devenir entraîneur principal un jour est évidemment présente, mais toujours à l’état de germe. «J’ai le diplôme UEFA B et A, que j’ai obtenu de façon accélérée (NDLR: en 2011) parce que j’avais atteint un certain nombre de caps internationales, mais du coup, j’ai certaines lacunes, explique-t-il, humblement. Je me suis inscrit pour la licence pro cette année avec Patrick Van Kets (NDLR: entraîneur des U21 rouches) et Vuko. C’est Ariel Jacobs qui nous donnera cours, pendant un an, tous les lundis et mardis. Avec ça en plus du reste, ça me fera une année plutôt lourde, mais ce sera bénéfique pour le futur.» Un avenir qu’il espère au Standard pour un bon moment. «Mon but n’est certainement pas d’être T1 prochainement, conclut le T3. Je veux d’abord passer mon diplôme et apprendre énormément, notamment au niveau du travail avec la vidéo.»

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