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Belfodil, sauveur peut-être inutile

Avec un 5e match sans victoire avant d’aller Anderlecht, le Standard continue à dribbler de travers sur la route des playoffs 1. L’instinct de buteur de Belfodil (8e et 9e buts) lui a évité in extremis une défaite. Mais c’est sans doute insuffisant à 7 matches de la fin.

Ce deuxième Eupen-Standard de l’histoire de la D1 au Kehrweg était placé dans un contexte particulier dans la mesure où il était impossible aux 22 acteurs de le disputer sans avoir la suite du programme dans un coin de la tête. Le gain potentiel au classement était plus que tentant en cas de victoire : Eupen avait l’occasion de mettre Mouscron à 8 points avant de se rendre au Canonnier tandis que le Standard, malgré sa déroute contre Bruges, entrevoyait la possibilité de revenir à 2 points de la 6e place à 72 heures du choc à Anderlecht.

Cette affiche était également placée sous le double signe d’une absence (la « bouderie » incroyable d’Henry Onyekuru, meilleur buteur des Pandas, qui veut forcer un transfert) et d’une présence (Jean-François Gillet de retour dans les buts du Standard 88 jours après sa dernière apparition à Ostende). Le retour à une défense à 4 et la première titularisation de Roumain Marin (préféré à Enoh) aux côtés de Cissé se révélaient être les autres conséquences de la déroute de dimanche passé à Sclessin. Pour le jeune médian roumain, l’expression joyeuse entrée prenait tout son sens avec un assist pour le cuir chevelu de Belfodil, qui signait son 8e but en championnat, soulignant ainsi son impact sur le jeu offensif des Rouches… et justifiant sa revalorisation salariale. En dépit de ce premier coup de patte, il était bien sûr prématuré de dire qu’il assurait déjà le temps dans la ligne médiane de Rouches. Dans un match où Eupen avait plus l’initiative avec des manieurs de ballons comme Luis Garcia, Cases ou encore Jeffren, l’ancien sociétaire de Viitorul devait plus se cantonner dans un rôle défensif.

Pour ses premiers pas en tant que titulaire, il montrait une certaine assurance dans ces gestes tant offensifs que défensifs, commettant peu de pertes de balle… Signe qui ne trompait pas toutefois : les phases arrêtées (où il montrait qu’il était adroit des deux pieds) lui étaient déjà attribuées. «Je suis satisfait de son apport offensif », soulignait Aleksandar Jankovic. «Il a amené son calme alors qu’il découvre un championnat plus athlétique et plus physique qu’en Roumanie. À 20 ans, il n’a pas peur de prendre ses responsabilités. Il a beaucoup décroché et a perdu très peu de ballons. » Mais cette première sortie encourageante était renvoyée dans l’ombre par les maux habituels des Liégeois : le gaspillage des occasions (cela pouvait être largement 0-2 à la mi-temps, la barre d’Olando Sa n’était pas la seule opportunité) et la friabilité défensive liégeoise. Même sans Onyekuru, l’arrière-garde des Rouches (où Gillet ne manquait pas de boulot) frôlait la rupture à plusieurs reprises en 1re mi-temps, avant un renversement total du scénario initié par Lazare, puis ponctuée par Sylla. Les portes de playoffs 1 semblaient définitivement fermées, à peine rouvertes par l’opportunisme de Belfodil. Dans quelques semaines, on saura si ce point sauve la fin de saison des Liégeois… ou pas.

 

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