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Arnaud Bodart était titulaire avec le Standard: à revoir…

La grande première du jeune rempart a commencé sur le coup de dix-sept heures, moment choisi par les Rouches pour quitter l’Académie. Deux heures plus tard, il a pris place dans le vestiaire dévolu aux visiteurs de Waasland. Le temps d’enfiler ses gants et le garçon a participé à une séance d’échauffement tonique avant de s’éclipser en compagnie de Philippe Vande Walle.

« Juste avant le coup d’envoi, je m’isole avec le portier qui va jouer et je refuse que quiconque soit présent avec nous », explique le mentor. « J’évoque certaines choses mais je ne veux pas rentrer dans les détails. Il doit sentir une excitation sans limite et cela demande parfois un coup de boost. Les amis, les critiques, les objectifs du club, l’animosité adverse… Tout est envisageable pour autant que vos mots ne se perdent pas dans des phrases trop longues. Aller droit au but pour toucher votre cible en plein cœur et lui donner le coup de fouet nécessaire. Avec le temps, j’ai appris ce que je pouvais faire et les sujets à éviter. » Un rituel immuable qui, en raison de débats disputés sur un rythme de sénateur, n’a pas eu l’occasion d’être directement mis en pratique. Avant les réalisations de Renaud Emond et Ryan Mmaee, Arnaud Bodart n’a pas eu le moindre arrêt à effectuer. On retiendra un duel aérien remporté à la demi-heure face à Zhino Gano, le seul véritable danger local. Un premier avertissement qui n’a malheureusement pas été retenu par le jeune élément puisque, sept minutes plus tard, il effectuait le mauvais choix dans son petit rectangle. Sur un coup franc, il a mal évalué la trajectoire du ballon et, après avoir fait mine de sortir, il a brusquement changé d’avis. Une décision malencontreuse et parfaitement mise à profit par l’artificier maison. Voilà donc le premier but encaissé par un gamin qui, suite au troisième goal de ses couleurs, n’a pas eu beaucoup d’occasions de prouver sa véritable valeur. Au cours d’un second acte insipide en termes de jeu, on retiendra une prise de balle approximative sur un centre de Steeven Langil avant de sortir à propos dans les pieds du même joueur. Pour le reste, et même si sa détente face à Alessandro Cerigioni à cinq minutes du terme valait le coup d’œil, difficile d’évaluer les forces de celui qui a signé son premier contrat pro un jour avant d’être titulaire. Le stress inhérent à un tel début de semaine a forcément joué un rôle dans sa prestation et il faudra un peu de temps avant de le juger. La venue du Lierse, ce vendredi soir, constituera un premier élément de réponse avec, en toile de fond, le bonheur de fouler la pelouse de Sclessin à dix-neuf printemps…

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