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Standard : se dire que c’est « juste un match »? Oui et non

Il y a eu de l’optimisme durant toute la préparation. Après un 4 sur 6 suite à la victoire contre Genk, la confiance était bien présente mais deux semaines plus tard, les fans rouches grondent. Le grand manque de fond de jeu et les deux défaites refont vaciller le navire principautaire.

« 0-4 ça fait mal, surtout quand on sait ce qu’il s’est passé les deux dernières années. Mais il faut se dire que ce n’est qu’un match et trois points », tentait de dédramatiser Renaud Emond après la rencontre. Le Gaumais n’a pas tout à fait tort. Une claque, ça arrive. Puis avant que le premier but tombe, le Standard n’était pas inférieur à son adversaire. Il commençait même à prendre l’ascendant avec l’appui de son public.

Le hic, c’est que la défense a fini par lâcher. Plusieurs joueurs étaient tout simplement à la rue, Zulte en a profité pour planter quatre buts. Il y avait du mieux cette saison mais la fin de rencontre pose question. La plupart ne sont pas encore au niveau qui est le leur.

Le problème majeur est par contre le fond de jeu. Et ça ne date pas de ce week-end ou de la semaine avant. Depuis l’entame du championnat, le jeu vers l’avant est bien trop limité. L’entrejeu reste au coeur du problème. Bokadi n’est utile qu’à la récupération, Agbo Uche n’est pas encore à son aise en Belgique tandis que Marin a besoin de plus de temps pour s’affirmer. Et ce ne sont pas les jeunes de l’Académie qui pourraient réellement aider.

L’absence de Belfodil sur le terrain est également importante. La saison dernière, il était le leader technique du Standard, ne ratant que très peu de minutes. Certes son envie a baissé depuis janvier dernier, mais il n’a pas de doublure.

Carlinhos comme remède? À voir

Mpoku a été installé dans ce rôle de numéro dix mais son impact est moindre que sur le flanc gauche. Le Belgo-Congolais se démène, avait réussi à être décisif contre Genk mais ne peut porter seul une équipe, surtout quand le manque d’efficacité offensive coûte cher, surtout à Saint-Trond.

Car malgré cette absence de jeu de combinaisons, le Standard sait se montrer dangereux. Mais il ne doit pas croire qu’il l’est assez pour mériter de gagner chaque rencontre, comme Sa Pinto tente de le faire croire. Comme l’avait laissé voir la préparation, il y a du boulot. Sûrement plus qu’on ne le pensait. Le potentiel est cependant présent et Carlinhos va apporter d’autres solutions à son coach. Reste à savoir si le Brésilien s’adaptera rapidement mais son profil sera utile.

Ne pas tout jeter à la poubelle

Le Standard doit rester serein, son public patient. Chacun au club donne le maximum pour faire rebriller l’étoile présente au-dessus du blason, malgré que les choix opérés n’offrent pas toujours le succès. Le T1 portugais devra prouver qu’il est l’homme de la situation mais une chose est certaine, le feu qui est en lui ne s’éteindra pas et poussera ses joueurs à se relever.

L’équipe liégeoise n’est de plus pas la seule prétendante aux Play-Offs 1 mal en point, loin de là. Pour retrouver le sourire, les Rouches ont tout d’abord besoin de points et deux rencontres compliquées pourraient les aider. Ce sera surtout le réalisme qui fera la différence à Bruges et contre Charleroi, le Standard a ce qu’il faut pour négocier cela.

 

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2 thoughts on “Standard : se dire que c’est « juste un match »? Oui et non

  1. La patience !!! Moi je veux bien, c’est vrai qu’il faut en faire état, mais celle-ci a déjà été bien mise à mal depuis deux ou trois ans ! Alors, oui, aujourd’hui, les supporters ont le droit d’être impatient !!!
    On peut encore accepter un résultat contraire, mais le jeu propose est un désastre !

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