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La stabilité ne s’achète pas avec de l’argent

Il n’est jamais mauvais de se le rappeler au moment de passer d’une année à l’autre tout en restant dans la même saison : les discours gonflés à l’optimisme et peaufinés en soufflerie durant la période de réaffûtage hivernal ont généralement pour seule fiabilité le crédit que leur octroie l’absence de compétition. Le retour des footballeurs à la réalité ment rarement sur les effets d’un mercato à l’issue duquel le seul maître mot qui tienne est le rendement immédiat. Le choc de la reprise, entre le Standard et le Club de Bruges en a ainsi dit long sur l’art et la manière d’emmener le premier des deux sprints qui étalonneront la seconde partie de la saison : celui pour intégrer le Top 6 et celui pour désintégrer ensuite la concurrence en Playoffs 1.

1. Là où Bruges a parfaitement exploité son hiver en transférant très tôt en janvier, le Standard l’a subi en ramant pour tenter d’effectuer de simples remplacements poste pour poste. A huit jours de la clôture des mutations, le Club est donc fin prêt pour confirmer son titre là où le club principautaire s’enlise déjà pour éviter un nouvel affront nommé Playoffs 2. En alignant les biffetons lors du rachat du Standard en juin 2015, Bruno Venanzi n’imaginait sans doute pas passer et repasser ainsi à côté de la mise. Et c’est pourtant ce qui le guette.

2. La stabilité ne s’achète pas, elle se construit. Bart Verhaeghe l’a compris à ses dépens durant les premières années de sa présidence brugeoise. S’il y a une qualité que l’on peut reconnaître à Michel Preud’homme parmi un million d’autres (et autant de défauts), c’est sa totale maîtrise des projets qu’il initie. Le titre de mai 2016 s’est conquis a force de patience et sur une méthode. Aujourd’hui, il est peut-être en train de se reconduire sur de simples retouches, le plus sûr remède pour lutter contre la fin de cycle. Autant dire qu’au vu du chantier d’hier, le Standard est bien loin de l’objectif. Pour un cas Trebel au sujet duquel nul ne peut en vouloir à la direction d’avoir sauvé les meubles en récupérant 3 millions, combien de manques criants d’anticipation ? Tout le contraire de la suractivité brugeoise dont le business plan hivernal tranche avec le plan-plan liégeois. Ou du moins son absence de vision à moyen terme. Parmi les équipes du haut de tableau, le Standard est, sans doute, la seule à se demander de quoi sera faite sa fin de marché hivernal.

3. Pour retrouver un semblant d’assise à court et à moyen terme du côté de Sclessin, la solution ne passera pas, même en partie, par le centre de formation. A son (grand) corps défendant, Guillaume Hubert est en train de le démontrer. Un gardien sur lequel personne au sein de la direction du Standard ne misait à 100% et qui incarne à lui seul la faillite d’une Académie Louis- Dreyfus. Dont on finit par se dire, à force de voir s’en extraire trop de produits non-finis, que le dernier exemple de réussite se nomme Mehdi Carcela. Oufti, ça commence à dater, non ?

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Commentaires

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One thought on “La stabilité ne s’achète pas avec de l’argent

  1. gerouche

    GRAVE ERREUR QUE CE TITRE ! C’est bien avec de l’argent, tout au contraire, que la stabilité s’acquiert ! Comment ? En payant mieux les joueurs clefs, et leur otant leurs envies d’ailleurs …… Il n’y a plus que ça qui compte aujourd’hui ! Pourquoi pensez-vous que des Refaelov, Izquierdo, aussi talentueux qu’ils soient, sont toujours Brugeois ? Pas pour l’amour du blazon, en tous cas !!!

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