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Le mot de « Gerouche »

Bonjour à tous, amis supporters

Congés du 15 aout oblige, je n’ai pas eu le temps d’intervenir plus tôt sur le site, si ce n’est que par de brèves incursions. Dieu sait pourtant s’il y avait encore bien des choses à dire, au lendemain du piège trudonnaire et avant la procession à la Vierge Noire.

Mais, à bien y réfléchir, c’est sans doute mieux comme ça ! Il n’y a rien de pire en effet que de réagir à chaud, et, vous pouvez me croire ou non, j’étais démonté à l’issue du résumé du match dimanche soir.

Certes, bien avant de connaitre le résultat de cette rencontre, je faisais déjà preuve d’un relatif pessimisme, ce déplacement étant l’un des pires de la saison, et pour nous en particulier.

Roland a encore bien dû sourire, au vu du dénouement, se disant en fin de compte qu’il avait fait le bon choix d’abandonner les « rouches »  au profit des canaris. Pas qu’il soit désormais à la tête d’un plus grand club, mais certainement au vu de l’arbitrage qui tourne désormais plus en sa faveur qu’auparavant.

Bien sûr, on pourra toujours dire que nos joueurs n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes s’ils sont revenus bredouille du pays des pommes. Quand on prétend vouloir jouer la tête, on ne peut se permettre de galvauder des telles occasions. Pire, semble t’il, la manière n’y était pas non plus, notre entrejeu ressemblant toujours à la guerre des tranchées plutôt qu’au ballet Béjart, la faute à un excès de joueurs ratisseurs mais trop peu distributeurs, sans doute.

N’empêche, quand l’équipe locale reçoit autant de cadeaux de l’arbitre, en fin de partie, il est difficile de sortir la tête hors de l’eau, réduit à neuf et avec du temps à rallonge.

Moralité, l’éternel problème de la vidéo ou pas, enfin utilisée, ne résout pas toutes les prises de position, parfois limites, du corps arbitral. La preuve, sur la seconde faute sanctionnée d’une seconde carte jaune pour Fay, qu’il va peut-être nous falloir finir par écrire « faille », le recours à la vidéo aurait sans doute, et encore, avec Boucaut, même pas sûr, fini par disculper notre joueur ayant bel et bien touché le ballon, et ceci au centre du terrain qui plus est, ne justifiant à aucun moment le bristol jaune.

Et comme si ceci ne suffisait pas pour mettre les canaris devant, le referee a du « zapper » le tirage de maillot évident sur SA, presque déséquilibré dans la surface au point d’avoir un « mauvais geste », certes, mais finalement plus spectaculaire que méchant et résultant d’une authentique frustration bien compréhensible.

Et dire que, depuis des lustres, on parle de privilégier le foot spectacle, de protéger davantage les artistes et les attaquants qui ont souvent fort à faire pour se défaire de la tenaille dont ils sont trop souvent l’objet ! Je ne vois rien de tel dans les faits. La règle du hors-jeu, elle aussi revisitée en ce sens et devant s’éclipser quand les joueurs sont sur la même ligne, en faveur de l’attaquant, fait toujours débat, tant les prises de décision du juge de ligne vont à contresens de cette évidence.

Résultat, après avoir visionné et revisionné la scène, ce brave Boucaut sorti illico une seconde rouge, contraignant les nôtres à terminer à 9 dans la panique générale, avec le résultat que l’on connait au terme d’un temps de jeu à rallonge.

Quant au tireur de maillot, pas la moindre remontrance, pas le moindre blâme ! Continuez donc ainsi, messieurs les tricheurs, puisque vos actes sournois resteront à jamais impunis.

Que faire dès lors contre tant d’injustice ? On pourrait jouer au Caliméro, mais à quoi bon !

Ce que je reproche essentiellement à l’arbitre, c’est de ne pas être capable de discernement, encore moins de la plus élémentaire psychologie ! Mais, aussi loin que je puisse me rappeler, ce petit monsieur semble se comporter tel un home referee, ce qui nous a aussi bien réussi par le passé, notamment face aux mauves.

Le personnage est donc particulièrement influençable, c’est une évidence dont il faudra tenir compte à l’avenir.

Pour en revenir au match lui-même, beaucoup déploreront la timidité de Sa Pinto, enclin à aligner encore et toujours ces deux médians défensifs par peur de prendre une correction, voir le premier but.

L’apport de Marin face à Genk avait pourtant été suffisamment explicite sur la nécessité d’aligner d’entrée de jeu un garçon capable d’orienter davantage le jeu vers l’avant, ce que ne semblent pas être capables de faire Agbo et Bokadi.  Même Fioré, royalement oublié et probablement dégouté, mériterait sa chance et ne pourrait faire plus mal, me semble t’il, que ces deux là ! D’autant que Corentin, pour les rares fois où on a pu le voir à l’œuvre, possède une certaine vista à la relance.   Enfin, je me demande si, en agissant de la sorte, donc en faisant preuve de manque de confiance dans sa défense, ce manque de confiance n’est pas contagieux et se transmet à l’ensemble du groupe. Une approche plus « offensive » sans pour autant être aveugle, ferait bien au contraire passer un tout autre message aux joueurs ! « On est là pour gagner les gars, pas seulement pour ne pas encaisser ».

Bref, pour moi, c’est presque un aveu de faiblesse, n’en déplaise aux inconditionnels de Sa Pinto, que j’aime bien au demeurant pour sa grinta, son implication, et me parait éminemment sympathique.

Toujours est t’il que, déjà, vendredi, sur le coup de 22 h 30, nous n’aurons déjà plus droit à l’erreur et serons vite fixé sur les bonnes intentions et les réelles possibilités de notre équipe. Car, comme tout le monde le sait, Zulte est notre bête noire et celle de bien d’autres top team de notre Jupiler League, et qui ne pardonne rien et surtout pas les errements coupables d’un gardien, d’une défense. Et comme les flandriens peuvent, eux aussi, s’estimer légitimement lésés le weed-end dernier face à Bruges, l’esprit de revanche devrait les animer au moment de monter sur le terrain.

Alors, comme l’a dit cet autre supporter, TOUS ENSEMBLE, sera de nouveau la seule alternative face à l’adversité, en attendant de retrouver du jeu, et donc un meneur, dont l’issue favorable ne devrait, je l’espère, ne plus trop tarder, par la grâce de ce Carlinhos.

En attendant, j’aime à croire que l’on pourra compter vendredi sur  Belfodil, qui cherche une autre terre d’asile, et qui a tout intèrêt à se montrer sous un bon jour et donc à se retrousser les manches, s’il veut décrocher la timbale et son bon de sortie. La rentrée dans nos caisses ne serait du reste pas à dédaigner, elle non plus.

Croisons les doigts pour faire « coup double », comme on dit ….

ET à vendredi, au stade

Gérouche

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Commentaires

Commentaires

One thought on “Le mot de « Gerouche »

  1. Je ne peux qu’être d’accord quant à la timidité de notre entraîneur. Pourtant, pour contrecarrer les plans de Dury il faudrait modifier notre système, mais je ne crois pas que RSP va oser, pas plus que d’incorporer l’un ou l’autre jeune!
    Comptons donc sur la grinta des titulaires! Aux armes!

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