Alors qu’il était encore installé dans le Top 6 après son large succès contre Waasland/Beveren le 23 octobre, le Standard est désormais à quatre points des Playoffs 1. L’heure n’est vraiment plus au gaspillage….

Mardi, en étant les derniers, avec les Trudonnaires, à monter sur une pelouse en 2016, les joueurs d’Aleksandar Jankovic sauront déjà s’ils peuvent réaliser une bonne affaire. Avec des Zulte Waregem-Malines, Charleroi-Anderlecht et Genk-Gand, une telle possibilité est réelle. Mais encore faut-il être en mesure d’en tirer parti. Et c’est bien là que le bât blesse à Sclessin en ce mois de décembre où les désillusions s’accumulent sur les terrains mais aussi devant les instances fédérales. Et à force de laisser passer des occasions de se rapprocher d’un Top 6 dans lequel il était encore présent au soir de la onzième journée, le doute risque de s’installer dans les esprits. Surtout quand ce sont des faits de jeu sur lesquels un coach n’a aucune prise qui décident du sort de la rencontre comme ce fut le cas lors de quatre rencontres. En effet, cette saison, et essentiellement durant ce mois de décembre, le Standard a pris quelques coups sur la tête. Et on peut même dire que depuis le début de la phase classique, sans compter le déplacement à Courtrai qui aurait dû rapporter les trois unités ou encore le revers face à des Gantois qui n’avaient quasiment pas tiré au but, les Liégeois ont galvaudé neuf unités. Pour trouver trace des deux premiers points abandonnés par la phalange principautaire, il faut remonter au 28 août. Au FC Bruges pour ce qui allait être la dernière rencontre avec Yannick Ferrera comme entraîneur. Le succès dont l’a privé l’arbitre Vertenten en ne sanctionnant pas un coup de pied volontaire de De Bock sur Mbenza juste avant l’égalisation brugeoise dans les arrêts de jeu aurait-il eu une quelconque incidence sur la suite de son parcours en bord de Meuse ? Personne ne le saura même s’il y a de fortes chances que la réponse soit négative.

7 POINTS PERDUS EN 17 JOURS

Mais ce sont évidemment les événements de ces 17 derniers jours qui coûtent cher au club principautaire. Abandonner sept points dans un laps de temps aussi court n’est quand même pas banal. Avec trois cas de fi gure différents. D’abord, on ne le dira jamais assez, par la faute de la stupidité de quelques énergumènes alors que le Standard fi lait tout droit vers un succès au Mambourg. Ensuite par un geste complètement inutile d’un joueur (Mbenza) qui laisse ses équipiers terminer la partie à dix alors que le club principautaire a là aussi toutes les cartes en main pour s’imposer à Genk. Enfi n par une sortie maladroite d’un gardien qui, jusqu’alors, avait plutôt rassuré dans les duels aériens. Sans cela, Lokeren aurait sans doute eu bien du mal à trouver le chemin des fi lets. Mais il sera écrit que depuis qu’il a repris place dans le but du Standard, Hubert s’est chaque fois retourné au moins une fois depuis son sans-faute au Panathinaikos. Neuf matches toutes compétitions confondues en encaissant, cela fait beaucoup… En s’érigeant en roi du gaspillage, le Standard joue avec les nerfs de sa direction, de ses supporters qui ont rapidement quitté le stade mercredi soir, et même de leur entraîneur. «Ce n’est pas le premier coup qu’on ramasse mais on doit être plus calme et plus lucide», se lamentait un Jankovic qui se trompait de coupable en ciblant l’arbitre Delferière. Peut-être parce que celui-ci ne réussit pas particulièrement au Standard cette saison puisque le club principautaire n’a jamais gagné sous sa direction (trois revers et un partage).

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