« Je n’ai pas vu beaucoup de matchs de mon papa mais c’est clair que son but contre Hibernian reste dans les têtes. Il s’en vante d’ailleurs encore souvent » a expliqué Julien de Sart, le fils de Jean-François de Sart l’actuel directeur général du Standard.

« Les inconvénients d’être le fils de ? Il n’y en a pas beaucoup. Il y a plus d’avantages » a expliqué Julien de Sart dont le père a fait carrière au RFC Liège et à … Anderlecht. « Difficile à accepter mais il a fait sa carrière et j’espère faire la mienne. Liège et Anderlecht restent de bons souvenirs pour lui et la famille mais les maillots sont dans la cave à la maison et on ne les voit pas souvent » a-t-il souligné avec une pointe d’humour.

Julien de Sart est un supporter du Standard depuis son plus jeune âge, club qu’il a rejoint avec plaisir à l’âge de 12 ans. « Le Standard s’intéressait à moi lorsque j’avais 10 ans mais je suis resté à Waremme. Le Standard est revenu à la charge lorsque j’avais 12 ans. Et là, j’ai rejoint le club liégeois. Ce fut le bon choix« .

Axel Witsel était mon idole

Le jeune médian des Rouches a vécu les deux derniers titres du Standard … depuis les tribunes de Sclessin. « Je connais l’engouement que cela peut provoquer chez les supporters. A l’époque où je suivais les matches du Standard en tant supporter, mon idole était Axel Witsel« .

Julien de Sart est aujourd’hui sur le terrain où il ne cesse de progresser. « Je dois encore progresser au niveau physique. J’ai hérité des défauts de papa (sourire). Je suis très critique par rapport à mes prestations. Je ne suis jamais satisfait de moi et mon père veut toujours plus de moi. Ma maman ? Elle dit toujours que je joue bien (rire) ».

Julien de Sart a été accueilli les bras ouverts dans le groupe et Jelle Van Damme l’a même comparé à l’international espagnol Xabi Alonso. « A l’entraînement, Jelle Van Damme m’appelle toujours Xabi Alonso. C’est un beau compliment surtout venant de la part de Jelle. J’ai le même type de jeu que le joueur du Real« .

Merci au système Luzon

L’été dernier, Julien de Sart aurait pu quitter le Standard. « J’ai eu 2 ou 3 possibilités de départ pour un prêt en D1 belge mais finalement, j’ai fait le choix avec mes parents de rester au Standard. Je ne le regrette pas (sourire)« .

Le jeune de Sart a, en effet, profité du système de rotation pratiqué par le coach israélien Guy Luzon pour se montrer et saisir pleinement sa chance. « C’est grâce à ce système que j’ai pu faire mes débuts en D1 et en Coupe d’Europe. Donc, je dis merci au système Luzon ! » a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Il y a une concurrence saine dans l’effectif car on sait qu’on a derrière soi un ou deux concurrents. Cela nous pousse à nous dépasser et c’est tout simplement bénéfique pour l’équipe. On doit tous se donner à 200%« .

De Sart se méfie de toutes les équipes en PO1

« Je ne pointe pas un concurrent plutôt qu’un autre durant les Play-offs. Toutes les équipes seront dangereuses. En ce qui concerne la pression, il y a assez de joueurs dans l’équipe (Jelle Van Damme, Igor De Camargo ou encore Mehdi Carcela) qui ont déjà connu ce genre de situation. Ce sera à nous de les écouter et de suivre leurs conseils » a-t-il conclu.