Jelle Van Damme reconnaît que son Standard connaît actuellement un creux

Jeu trop stéréotypé, supporters qui conspuent leurs idoles après une victoire, des joueurs qui sortent du bois par rapport au système de rotation du coach et une nouvelle défaite en Europa League, n’en jetez plus, la coupe est pleine !

Pourtant leader de notre Pro League, dont le niveau n’a quasiment jamais été aussi faible, le Standard est assailli par les critiques. Jeudi dernier au Danemark, les Liégeois de Guy Luzon ont touché le fond en enregistrant une quatrième défaite en cinq matches de poules.

Face à Mons, il a fallu un but venu d’ailleurs d’un gamin de 18 ans pour venir à bout de la lanterne rouge. Depuis plusieurs semaines, les Standardmen peinent à trouver leur jeu.

« Il est vrai que ces derniers temps, nous tentons de forcer les choses individuellement. Au lieu de procéder de la sorte, nous devons en revenir aux bases et retrouver l’ABC de notre football, jouer plus simple et faire circuler le ballon, » souligne Jelle Van Damme.

Le capitaine des Rouches en est conscient, son Standard est malade.

« Nous connaissons actuellement un creux, c’est vrai. Mais quelle équipe n’a pas une période plus délicate dans une saison ? C’est tous ensemble qu’on sortira la tête de l’eau et cela doit commencer par une victoire ce dimanche au Lierse. »

Leader depuis le début de la compétition, le Standard est plus que jamais l’équipe à battre. Un statut que les Liégeois ont du mal à assumer. « Le fait que nous soyons leaders motive nos adversaires. Cependant, ces derniers sont souvent retranchés dans leur moitié de terrain. C’est alors que nous avons des difficultés à faire la différence. Nous devons mieux gérer cette situation. »

Mercredi, Tal Ben Haim a quelque peu critiqué le système de rotation de son compatriote Guy Luzon avant de se rétracter.

« Au début de la saison, nous étions unanimes quant au système de rotation et c’est encore le cas aujourd’hui. On savait bien que les critiques allaient fuser après quelques mauvais résultats. »

Puisque le Standard ne passera pas l’hiver européen, la tournante n’a plus de raison d’être. « Il n’y a effectivement plus trop de raison de faire souffler les joueurs. Je suppose que le coach a déjà une équipe type en tête. »

Source : dhnet.be

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