Gohi Bi Cyriac n’a pas peur d’affronter son ex-club : « Que du contraire. Cela me réjouit »

Pour Gohi Bi Cyriac, le match contre le Standard est particulier : pendant trois saisons et demie, il a porté le maillot des Rouches. Depuis qu’il est à Anderlecht, il n’a pas encore affronté une seule fois son ancienne équipe.

Les supporters du Standard ne sont pas tendres avec des joueurs qui ont quitté Sclessin pour Anderlecht. « Je le sais. C’est la vie. Mais je n’ai pas peur. J’ai l’habitude d’être sifflé. (Rires.) » Vous faites allusion aux sifflets du public anderlechtois à votre égard pendant le match contre Courtrai. « Oui, mais le public avait raison. Je n’avais pas marqué et j’avais réalisé un mauvais match. Je devais faire quelque chose pour renverser la situation. Je peux vous dire que j’ai profité de la trêve internationale pour travailler comme un fou, surtout face au but. L’entraîneur m’a récompensé en me donnant 20 minutes de temps de jeu contre le PSG. J’ai essayé de me montrer, même si le score était déjà de 0-5. » En reparlant du Standard : osez-vous vous promener à Liège ? « Oui, bien sûr. Je le fais de temps en temps. Je n’ai jamais été frappé ou hué en rue. Il y a même des gens qui m’ont demandé de poser en photo avec eux. C’est surtout sur les réseaux sociaux qu’on s’attaque à moi. » Par exemple ? « J’avais dit lors d’une interview que je ne regrettais pas d’avoir quitté le Standard pour Anderlecht. Des supporters ont réagi : ‘Nous, nous ne regrettons pas non plus que tu sois parti’. Ce n’est pas grave. Mais je sais qu’au match retour – à Sclessin – le stade ne va pas m’épargner. » Avez-vous gardé des contacts avec certains joueurs ? « Oui ! Kanu, Opare, Cissé, Carcela. On va certainement se parler avant le match. Mais j’ai aussi hâte de voir tous ces autres gens du Standard. Et mon ancien public. Toutefois, le plus important, c’est de gagner le match. » Si vous marquez, allez-vous célébrer votre but ? « (Il réfléchit assez longuement) Non, je ne pense pas. » Le Standard actuel est-il plus fort que celui de votre époque ? « Oui, je le crois bien. Pourtant, nous avions une très bonne équipe. Mais ce Standard-ci… Même s’il n’a pas gagné ses derniers matches, il est impressionnant. Cela n’empêche qu’Anderlecht doit être champion. » Si vous ne jouez pas d’ici le mois de janvier, vous envisagez un prêt. Vous espérez aller au Mondial avec la Côte d’Ivoire. « Oui, mais d’abord, je me concentre sur Anderlecht. Je veux réussir ici. »

Source : dhnet.be

Commentaires

Commentaires