Vukomanovic: « On ne peut pas jouer comme une équipe de Ligue des Champions »

« Les médians d’Anderlecht savent s’infiltrer très facilement. Il fallait donc densifier le milieu de terrain et jouer en bloc serré. Sans cela, c’était impossible d’espérer quelque chose. »

Qu’espériez-vous justement de ce match ? On a un peu l’impression que le Standard était surtout venu chercher un point.

« Je voulais d’abord qu’on garde le zéro derrière. C’était le point essentiel, c’est vrai. Après, j’avais aussi dit à mes joueurs qu’on pouvait exploiter certaines choses offensivement. »

Lesquelles ?

« Les phases arrêtées et la profondeur. C’est finalement d’une phase arrêtée qu’on a pu faire la différence. »

Quand Besnik Hasi avait repris Anderlecht au printemps dernier, il avait aussi d’abord resserré les boulons derrière. Vous a-t-il inspiré ?

« Chaque situation et chaque club sont différents mais je peux comprendre qu’on songe d’abord à reconstruire en partant de derrière. Sans cela, tu ne peux rien espérer dans un championnat aussi difficile que la compétition belge. Chaque match est compliqué à gagner. »

Et le spectacle, ce sera pour plus tard ?

« Tout dépendra de l’adversaire. Je veux d’abord que mon équipe soit intelligente et organisée derrière. L’animation offensive dépendra du club qui joue en face de nous. Le but n’est pas de directement faire jouer le Standard comme un grand club de Ligue des Champions. Ce qu’on veut, c’est retrouver le chemin de la victoire. »