Quand le choix est là, c’est déjà mieux

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Carcela, Ezekiel et Hamad: les trois joueurs qui ont offert la victoire au Standard vendredi n’étaient pas là il y a un mois. Et ça change tout.

Les perturbations liées au changement d’entraîneur il y a trois semaine ont un peu occulté la belle série, mais l’air de rien, en battant Waasland-Beveren 3-2 vendredi, les Rouches viennent d’enchaîner leur neuvième match sans défaite. Si l’on se focalise sur les dix dernières journées de championnat, personne n’a fait aussi bien que le 23 sur 30 liégeois.

Un constat qui peut conduire à l’optimisme, surtout lorsqu’on constate l’apport indéniable d’Ezekiel depuis son retour: deux buts et une passe décisive en trois matches, et, à l’image de vendredi, un mouvement permanent, créateur d’occasions et de panique dans les défenses.

«Je suis comme un transfert », souriait Mehdi Carcela, vendredi soir, après ce qui était, dans son cas également, un deuxième but en trois sorties. Libéré (pour le moment) de ses soucis d’adducteurs, le gaucher est un «ouvre-boîtes», comme s’en réjouissait José Riga. «On a besoin de ce style de joueurs, voilà pourquoi il faut leur laisser une certaine liberté. Mehdi est imprévisible.» Et même dans un match où la réussite le fuit quatre-vingts minutes durant, comme contre Waasland, Carcela fatigue une défense, et peut trouver la faille sur un coup de rein. Son retour, après quatre mois d’absence, amène percussion et force de frappe aux Rouches.

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