Mehdi Carcela se confie et défend le président Roland Duchâtelet: « Il n’a pas une baguette magique »

Mehdi Carcela n’était peut-être pas sur le terrain lors du funeste match contre Zulte Waregem, mais il était aux premières loges, dans les tribunes. Certains supporters ont pris Roland Duchâtelet en grippe et ne sont pas près de lâcher prise. «  Les joueurs vivent des moments difficiles, et le président aussi  », constate l’ailier de Sclessin.

«  Moi, je vois que Roland Duchâtelet fait beaucoup pour le club et nous, les joueurs. Il prend soin de nous. Il ne ménage pas ses efforts. Il ne faut pas perdre de vue que s’il n’était pas là, il n’y aurait peut-être pas de Standard ! Et puis, ce n’est pas lui qui se trouve sur le terrain. Durant le mercato estival, je le maintiens, il a réalisé de bons achats. Mais les joueurs vivent des moments très compliqués. Moi, je suis Liégeois, je peux encore comprendre certaines réactions. Il y a un excès de frustration dans les tribunes mais c’est une mauvaise chose que d’en vouloir à Roland Duchâtelet. Il ne possède pas de baguette magique pour que soudainement, son club enchaîne les victoires. La responsabilité incombe aux joueurs, à tous pas que les 11 qui sont sur la pelouse.  »

« Il faut que les supporters crient pour nous soutenir »

Les tribunes grondent et les supporters les désertent de plus en plus. Le stade était loin d’être comble lors de l’affiche contre le Club de Bruges tandis que face à Lokeren lors d’un capital huitième de finale de Coupe de Belgique, on dénombrait moins de 5.000 personnes. Incroyable.

«  Ça m’a fait mal de voir aussi peu de monde dans le stade ! Je ne me rappelle pas avoir jamais vu ça. Malheureusement, il est difficile de m’exprimer là-dessus. C’est sur le terrain que les joueurs doivent s’exprimer. Et pour donner le meilleur de nous-mêmes, nous avons besoin du soutien des supporters. C’est la meilleure chose qu’ils aient à faire pour nous aider à atteindre les playoffs 1 et que tout le monde soit content. On n’entend plus les fans et c’est particulièrement frustrant. Même des chants hypocrites, on s’en fout. Il faut qu’ils crient !  »

> L’interview confession de Mehdi Carcela à lire dans nos éditions sportives de ce samedi.