Le parquet prône la sévérité

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Le parquet fédéral avait requis un match à huis clos partiel – fermeture de la T3 – avec sursis, à la seule condition que le Standard «apporte la preuve, dans un délai très court, qu’il fait les efforts nécessaires pour régler le problème dans les tribunes».

Un problème qui a un nom: les Ultras, ce groupe d’animation de 700 supporters, qui, selon le Parquet, provoque régulièrement les débordements à Sclessin.

Mais globalement, que peut faire le Standard? Quelques jours après la réception d’Anderlecht, ses dirigeants ont participé à des réunions avec la ville et la police de Liège ainsi qu’avec la cellule football du ministère de l’Intérieur pour évoquer les possibilités d’actions possibles. Le club fait également installer depuis quelques jours une septantaine de caméras HD dans le stade pour mieux identifier encore les fauteurs de trouble. Cela ne semble toutefois pas suffire aux yeux du Parquet, dont le procureur a demandé que «ces supporters qui posent problème ne viennent plus cagoulés ou avec des casquettes. Il faut mettre un terme à ces mauvaises manières, quitte à leur interdire l’accès au stade».

Du côté du Standard, on faisait remarquer qu’identifier un supporter sur une vidéo ne donne pas la garantie d’avoir son nom. « Et puis le club doit se soumettre à la seule institution compétente pour frapper un supporter d’interdiction de stade: la cellule football du ministère de l’Intérieur», a fait remarquer Pierre Locht.

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