Guy Luzon, sceptique avant Standard – Charleroi: Jamais connu ça dans ma carrière d’entraîneur…

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À moins d’être un visionnaire capable de prévoir un 1-7 en demi-finale de Coupe du Monde, personne ne s’attend à voir le Standard entamer sa saison par une série de 13 victoires consécutives toutes compétitions confondues. Blessures, un mercato qui tarde à se concrétiser alors que déjà les premières échéances arrivent: un cocktail qui place la reprise sous un éclairage inhabituel en bord de Meuse.

Y avait-il un peu d’intox dans le discours de Guy Luzon après le match à Clermont-Ferrand? «Pour affronter Charleroi, je ne compte ni sur les absents de samedi (Ono, Mpoku, De Sart, Trebel, Ciman) ou sur d’éventuels transferts (avant de commencer à s’entraîner et de jouer, il faut encore passer les tests physiques). Ajoutez-y Carcela et Arslanagic, et dites-moi quelle autre équipe en Belgique va commencer son championnat avec 10 titulaires potentiels absents?»

ce lundi, les nouvelles de l’entraînement ne rendaient pas totalement obsolète le discours du T1 des Rouches. Si Carcela (adducteurs) et Ono ont repris l’entraînement collectif, tous les autres (dont Mpoku et Arslanagic) sont restés aux soins. «Vous voulez connaître mon équipe pour Charleroi? Il y a de grandes chances qu’elle ressemble à celle qui a commencé le match contre Saint-Etienne.»

La bonne nouvelle est que cette composition comprend Imoh Ezekiel, qui a un pied hors du club. Le deal est connu: il peut s’en aller dès que le Standard a ses remplaçants pour Batshuayi et lui. Le club qatari d’El-Arabi est le plus concret (avec une offre au-delà de 6,5 millions), mais l’Allemagne demeure une possibilité. Au club comme dans son entourage, on nous garantit qu’il sera là contre Charleroi. Le fait qu’il ait joué samedi est un signe de plus dans ce sens (le Sochalien Bakambu n’a pas joué, lui…). «Je pense d’ailleurs qu’Ezekiel sera le dernier départ, mais cela ne sert à rien de se voiler la face: cette situation n’est pas idéale. Je n’ai jamais connu cela dans ma carrière d’entraîneur…»

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