« J’ai atteint les objectifs que je m’étais fixés quand j’étais gamin : j’ai joué pour le Standard, j’ai été meilleur buteur de D1, j’ai évolué en Angleterre et j’ai porté le maillot des Diables. »

Cédric Roussel est légitimement fier quand il regarde en arrière. Et s’il concède que « c’est seulement quand c’est fini qu’on prend conscience de la chance qu’on avait d’être footballeur pro », il n’est pas nostalgique.

« Aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir à Waterloo, en P1 Brabant wallon », relate l’attaquant. « Le président est très ambitieux et se donne les moyens : effectif, staff et encadrement, installations… Tout est très bien. Les résultats suivent : alors que le club monte de P2, on est en tête avec 26 points sur 33. L’objectif est d’être en D3 dans les 5 ans. »

Si c’est dans 5 ans, ce sera sans Cédric Roussel. « Je sais que la fin est proche pour moi. Vu le rythme des entraînements (deux par semaine), je bosse dans l’immobilier. Je ne pourrais pas rester à ne rien faire. Mes projets ? J’aimerais pouvoir aider Mons, mon club. Le Top, ce serait d’intégrer le staff, comme entraîneur des attaquants par exemple. Ou aider les jeunes, car Mons et ses alentours regorgent de jeunes talents sous-exploités. Les supporters montois reviendront s’ils peuvent s’identifier à l’équipe. »

L’appel est lancé. Et si ce n’est pas à Mons, ce sera peut-être à Ostende. « J’y étais pour Ostende-Mons. J’ai vu Vanderbiest, avec qui j’ai joué. Il m’a demandé mes coordonnées car il songe à instaurer ces entraînements spécifiques… »

Source : dhnet.be

Commentaires

Commentaires