Watt: « La passion du coach m’excite! »

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Tony Watt assure qu’il a trouvé au Standard le nouveau challenge dont il avait besoin pour lancer sa carrière.

« Je savais, depuis plusieurs semaines déjà, que j’allais venir au Standard. J’ai toujours dit que je ne quitterais le Celtic que pour un bon club européen. Le Standard regroupait tous les critères qui me convenaient : c’est un grand club, il vaut largement le Celtic, même sur le plan des installations, il recèle un gros potentiel, son effectif est riche de beaucoup de bons joueurs et il joue le titre. Alors, je vous l’assure : je suis heureux d’être ici. »

Aimable, poli, respectueux, un rien tendu, Tony Watt n’affichait aucune des caractéristiques du bad boy, hier après-midi, en dispensant sa première conférence de presse comme Standardman.

« Je ne suis pas un garçon difficile, a-t-il souri. Mais pour m’épanouir, j’ai besoin de sentir que mon environnement me fait confiance. C’est la raison pour laquelle je devais quitter l’Écosse. Là, tu n’es considéré que si tu livres des bons matches. S’il t’arrive le moindre pépin, si tes prestations ne répondent plus à l’attente, la presse est prompte à te tuer et les supporters t’oublient vite. Ils prétendent que tu n’es pas un bon garçon, que tu crées des problèmes. Tout le monde a le droit d’avoir une opinion mais personne n’est obligé d’accréditer ces opinions. Celles qui m’importent sont celles de ma famille et des gens qui comptent dans mon club. »

Tony Watt n’a que 21 ans mais son histoire paraît, à l’entendre, truffée de malentendus : « Jusqu’à l’âge de 16 ans, j’ai été un footballeur des rues et des cours d’école. À Airdrie United, mon premier club, je me suis frotté à des hommes. »

Prêté au Lierse pour s’aguerrir, Tony Watt y a abrégé son expérience : « Tomas Radzinski m’avait dit que si le club disputait les PO2, il ne m’alignerait plus car il ne trouvait pas d’accord avec le Celtic. Dans les médias, il a argué que je n’étais pas bon… »

Tony Watt l’admet : il n’est pas prêt à rejouer déjà : « J’ai quitté le Lierse en avril. Je suis resté huit semaines sans m’entraîner. En tout, j’ai disputé deux matches en quatre mois. Le coach du Celtic m’a assuré qu’il était satisfait de mon implication. Il pouvait l’être car j’ai tout fait pour le convaincre. Il m’a aussi avoué que je n’entrais pas dans ses plans, qu’il voulait un autre attaquant. »

À Sclessin, l’Écossais a été séduit par Guy Luzon : « La passion que ce coach affiche est inouïe. Elle m’a enthousiasmé, excité même. C’est tout ce que j’aime dans le foot : la passion et la pression. J’avais besoin d’un nouveau challenge : je l’ai trouvé ici. »

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