Interview exclusive de Guy Luzon

Qui a le plus de talent dans le groupe ou la plus grande marge de progression ?

Notre groupe est rempli de joueurs de grande qualité. Il y a également énormément de jeunes, avec une grosse marge de progression. Je ne peux pas en sortir un plutôt qu’un autre : ils sont beaucoup à pouvoir réaliser une belle carrière dans le futur.

Après environ un an, quelle est votre vision du Standard de Liège ?

La même qu’en arrivant : le Standard de Liège est un grand club, connu en Europe. Ce club est très chaleureux. Tout est intensif ici ! Travailler au Standard est un honneur et un plaisir. Je profite de chaque jour et j’essaye de donner le maximum.

Pourquoi vous ne faites pas jouer Kanu plus souvent ?

Je ne parle jamais des joueurs en particulier : je ne parle que du groupe. En tant que coach, je dois faire des choix mais chaque joueur du groupe est capable de jouer et est important à mes yeux.

Pourquoi les flancs ne permutent-ils pas pendant le match ?

Nous avons un système de jeu que nous avons mis en place depuis le début de saison et qui nous réussit plutôt bien vu que nous sommes premiers depuis la première journée. Chaque joueur sait ce qu’il a à faire et c’est le plus important à mes yeux.

Bonjour Mr. Luzon ! Vos compétences et vos performances au niveau des résultats rencontrent une grande popularité au Japon. Avez-vous un message pour les supporters japonais ?

Plus que ma personne, je trouve magnifique que les performances du Standard soient suivies au Japon : cela prouve que ce club a une dimension internationale importante.

Quel club rêvez-vous d’entrainer au top niveau ?

Il n’y a pas un club en particulier. Entrainer le Standard est déjà une expérience magnifique. On verra ce que l’avenir me réserve.

Quelles sont les étapes clés que vous avez franchies pour devenir un entraîneur de haut niveau ?

Il n’y a pas vraiment d’étapes clés. Entraineur est un métier où il faut travailler, apprendre en étudiant et tirer des leçons de chaque expérience que l’on vit. C’est finalement la même chose que dans les autres métiers.

Qui a eu la plus grande influence sur votre carrière d’entraîneur ?

J’essaye de prendre exemple sur un maximum de personne, pas sur une seule. Il y a beaucoup de grands entraineurs comme Guardiola, Mourinho, Klopp, Ferguson etc.

Quelles sont les principales différences entre Israël et la Belgique en ce qui concerne le travail d’entraîneur ?

Il n’y en a pas tellement : le boulot est fondamentalement le même. Le championnat belge est juste à un niveau plus élevé qu’en Israël : il faut s’y adapter.

Comment décrieriez-vous votre philosophie en tant qu’entraîneur ?

Je n’ai pas de grande philosophie. J’aime mon métier, j’essaye de donner le maximum et d’apprendre chaque jour de nouvelles choses en tirant les leçons de chaque match et même de chaque entrainement.

Sur quoi mettez-vous l’accent à l’entraînement ?

Sur le travail avant tout : l’investissement des joueurs. A certains moments on peut rire mais quand il faut être sérieux et travailler, j’insiste pour que ce soit le cas. Rien de très original en fait.

Qu’est-ce qui vous irrite/plaît le plus dans le football aujourd’hui ?

Le football est ma passion depuis toujours donc il n’y a rien qui m’irrite particulièrement. J’aime le football parce que tout est possible : en un match tout peut se passer et c’est ça qui fait la beauté du football.

Source : site officiel