D’un tirage favorable à une élimination précoce…

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Retour sur une campagne européenne qui a tourné au fiasco

« Très bon tirage pour notre groupe #parfait » Voilà ce que William Vainqueur avait posté sur son compte Twitter le 30 août, jour du tirage au sort des groupes de l’Europa League.

« À ce stade, je préférais des adversaires abordables. Les affiches, ce sera pour après les groupes », ajoutait Yoni Buyens.

Dix semaines plus tard, les médians et le Standard retombent de haut : ils sont les premiers éliminés de la scène européenne, au même titre que trois autres équipes dont Elfsborg ! De quoi donner raison à Guy Luzon et à Ibrahima Cisse, qui avaient déclaré le 30 août qu’il fallait jouer les matches avant de parler de « bon tirage ».

Pour le coach, c’est le manque de réalisme offensif qui a coûté la qualification. Retour sur les raisons, match par match.

Standard – Esbjerg 1-2 : lors du premier match de poule à domicile contre Esbjerg, le Standard avait effectivement eu les occasions pour s’imposer (à 1-1, Batshuayi avait raté une occasion en or et un tir de Mujangi Bia avait été sorti miraculeusement par le gardien danois) mais elles étaient arrivées après les montées au jeu des titulaires. Lors de ce match, c’est plutôt la tournante mise en place par Guy Luzon qui avait montré ses limites. Le Standard aurait dû commencer ce match avec son équipe-type, pour faire la différence et puis faire souffler…

Elfsborg – Standard 1-1 : le déplacement chez l’équipe la plus faible du groupe aurait dû être synonyme de victoire pour les Rouches. Mais sur un terrain synthétique qui les a perturbés en première mi-temps et avec à nouveau une équipe bis, les Liégeois ont dû se contenter d’arracher un partage insuffisant, mais flatteur au vu des statistiques ci-dessous.

Salzbourg – Standard 2-1 : il n’y a pas eu photo. Il n’y a qu’à consulter les stats. Mais il faut aussi préciser que le Standard a grandement facilité la tâche de son adversaire en écopant de deux cartes rouges évitables. Surtout celle de Carcela, aligné en attaque. Un changement tactique qui a tourné au fiasco.

Standard – Salzbourg 1-3 : avec l’équipe-type compte tenu des forfaits de Kanu, suspendu, et de Van Damme, blessé, les Rouches ont fait ce qu’ils devaient faire… ou presque. Ils ont eu les occasions pour tuer le match en première mi-temps mais Batshuayi a perdu deux face-à-face avec le gardien et Ezekiel n’a pas assez bien cadré une frappe qui devait, elle aussi, terminer au fond. Et comme la défense remaniée n’a pas tenu le choc face à l’efficacité autrichienne, c’est Salzbourg qui a plié le match. Là, c’est l’efficacité qui a fait la différence…

Bilan : oui, les adversaires européens du Standard étaient à sa portée. Seul Salzbourg a été supérieur. Et encore, en Autriche seulement, car jeudi, Batshuayi et Cie ont eu les occasions pour battre les taureaux rouges. Mais, alors qu’ils étaient dans le pot 1 lors du tirage, les Rouches n’ont jamais assumé leur statut de favori. Résultat, une élimination sans gloire et le sentiment que le Standard n’a pas géré la compétition comme il aurait dû. Alors quand Guy Luzon dit qu’il accordait autant d’importance à l’Europa League qu’au championnat, on peine à le croire…

Source : dhnet.be

 

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