L’adjoint de Guy Luzon regrettait évidemment les occasions manquées en début de rencontre, quand les Rouches se sont présentés à plusieurs reprises devant le but adverse sans faire trembler les filets: « On a eu les occasions pour mener au score. Si on avait marqué, on ne sait pas comment le match aurait pu tourner. »

 

Les Autrichiens, eux, n’ont pas été aussi cléments avec le malheureux Thuram, ne laissant pas passer leur chance: « Ils étaient mortels sur leurs occasions. C’est ça qui a fait la différence en première mi-temps. »

 

Du rythme et du spectacle

 

Pour expliquer le no man’s land dans un entrejeu abandonné aux longues courses percutantes des joueurs de Salzbourg, Ivan Vukomanovic pointe la différence de rythme avec le championnat belge: « Ici, ça courait partout. En plus, les deux équipes avaient des raisons d’aller de l’avant, et cela a donné un match ouvert. » Ouvert et accroché, dans des conditions climatiques apocalyptiques qui n’ont pas facilité la tâche des 22 acteurs dans un match qui sentait bon la Premier League old school. « Dans de telles conditions, c’est difficile », concède le T2, « il fallait parfois dégager le ballon pour faire la différence. »

 

Restait donc à féliciter l’impressionnant adversaire du jour, qui continue une série d’invincibilité qui ne doit rien au hasard: « Cela fait plus d’un an qu’ils n’ont pas perdu un match. Je pense que cette année, on va les voir aller plus loin en Coupe d’Europe. »

 

Après Bâle l’an dernier, le Red Bull Salzbourg pourrait-il être la surprise du chef dans cette Europa League. Les Autrichiens ont en tout cas des arguments à faire valoir.

Source : dhnet.be