Avec une série de 12 matches victorieux consécutifs, Guy Luzon a de quoi être ravi. Sa stratégie, visant à effectuer une tournante et à impliquer de ce fait la totalité du groupe, fonctionne à merveille. Du moins, pour l’instant. Mais le Français William Vainqueur, sur la touche depuis le match à Reykjavik, a faim de ballon…

N’étant pas un grand fana de l’exercice médiatique, William Vainqueur a attendu d’avoir rejoué en équipe première (le 1er septembre dernier contre Courtrai) avant de se confier à la presse en deux temps: d’abord dans le «Standard Magazine», ensuite face à la presse écrite en début d’après-midi, ce mercredi. Avec le match à Ostende qui se profile à l’horizon, inutile de dire qu’il espère bien fouler la pelouse de l’Albertpark dès le coup d’envoi. «Je teste ma cuisse tous les jours, il n’y a plus aucun souci», rassurait-il d’emblée.

«Je dois juste enchaîner les rencontres pour retrouver mon niveau. J’aurais déjà pu reprendre une semaine et demie plus tôt mais on n’a finalement pas voulu prendre le moindre risque. À l’entraînement, je fais mon boulot sans calculer le nombre de blessés en fonction du prochain match. Je suis heureux de voir à quel point l’équipe a avancé. Avec mon nouveau contrat, je n’ai pas le sentiment d’avoir obtenu un autre statut. J’ai toujours dit que le meilleur à l’entraînement jouerait. Maintenant, je suis là, on verra.»

Pour vivre le groupe de l’intérieur, il n’a pas été surpris par le bon début de saison du Standard. Dans le dernier numéro du Standard Magazine, il a évoqué la touche de Guy Luzon. «CIl travaille dans la continuité, avec la même base. Sauf qu’il a davantage de choix que Mircea Rednic suite aux récents transferts. Un ajout de qualité qui offre de nouvelles perspectives d’un point de vue tactique. En ce qui concerne les schémas de jeu, le coach est très clair et prend le temps de nous expliquer calmement son message. Sa grande force réside dans le fait qu’il a installé une véritable cohésion dans toutes les lignes. Chaque joueur se bat pour ses équipiers et veut ce qu’il y a de meilleur pour le Standard. Personne ne rechigne à prendre place sur le banc car nous savons que seul le bien de l’équipe compte. Ce sera peut-être la plus grande force du Standard cette saison, bien au-delà de la richesse de son banc.»

Le banc qu’il n’espère pas connaître ses prochaines semaines. «Je suis resté 6 semaines sans jouer: je n’ai pas besoin du turnover.»

Source : sudpresse

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